"Construire dans la forêt. Un geste ferme, simple; un élément primaire à l'échelle des espaces environnants. L'édifice s'infléchit ponctuellement aux formes naturelles du boisé avoisinant et révèle les principes qui ont généré sa conception; il faut « obéir » à la nature, s'y soumettre et s'en inspirer pour progresser. Le nouvel édifice équilibre le dipôle créé par les espaces verts adjacents. En tant qu'intermédiaire séparateur/unificateur, il met en contraste l'aspect libre et naturel du boisé à l'ouest et la rigueur de l'espace ouvert entre l'école des H.É.C. et la faculté d'aménagement à l'est.
L'axe longitudinal articule la progression de la circulation et des fonctions majeures du projet. Aux niveaux supérieurs, un jardin linéaire suspendu permet l'éclairage naturel direct des bureaux et également d'illuminer la bibliothèque de façon zénithale, à travers des lanterneaux. Occasionnellement, cette lumière percera jusqu'au rez-de-chaussée pour orienter les visiteurs le long du parcours. Quant à lui, le jardin d'hiver assure la continuité de la végétation et de la nature à travers le projet. Il forme un pivot autours duquel gravitent certains espaces et leur fonctions qui peuvent, au gré des besoins, s'ouvrir les uns aux autres (salle de réception, cafétéria, expositions). Cet élément qui offre aussi à distance un plaisir visuel (bureaux, salons) reçoit une lumière zénithale à travers les lanterneaux du jardin suspendu. Une entrée prestigieuse, sur la façade principale, le long de la Côte Sainte-Catherine, est composée à partir de l'éperon, conservé dans son intégrité. Cette entrée annonce des principes d'axialité inspirés du classicisme de la Faculté d'aménagement et du Collège Jean de Brébeuf. Du côté de la rue Louis Colin, un édicule, élément de liaison avec la deuxième phase, sert d'entrée secondaire temporaire et constitue le point d'appui de la structure à venir. Le trajet de la station de métro Université de Montréal à la Côte Sainte-Catherine est conçu comme une promenade sous les bois, le long d'une terrasse aménagée à côté du nouvel édifice des H.É.C. au-dessus de la circulation véhiculaire. L'édifice de la deuxième phase qui divisera l'espace vert, est en deux jardins distincts et s'implante en minimisant les dommages causés aux arbres existants. La forêt et son interface avec la ville demeurent les éléments générateurs du projet. Elles ont inspiré un geste simple et formel qui sert de support à la création d'une suite d'espaces à l'échelle humaine. Ces lieux de savoir, en incitant à la découverte de l'espace et de la lumière, devront en retour susciter chez ceux qui les fréquenteront le désir d'apprendre et d'enseigner."
(Tiré du texte présenté par la firme lors de l'étape 1 du concours)
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- Photographie
- Plan d'implantation
- Plan
- Plan
- Plan
- Coupe
- Photographie de maquette
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- Perspective
- Perspective
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