Signature
Le projet art(bre) se veut une célébration de la végétation arborescente qui en constitue un élément emblématique du quartier Montcalm. Là, sous nos yeux, souvent pris pour acquis dans le paysage urbain, l'arbre constitue ici le trait d union entre l'art et la ville. Il définit la signature du quartier et devient la manifestation tangible de la vie culturelle bouillonnante qu'on y retrouve.
Historicité
Au 19e siècle, le quartier Montcalm était considéré comme la banlieue de Québec. Il était prisé par l'aristocratie qui allait s'y installer pour fuir les conditions insalubres du centre-ville et son activité étourdissante. Un important couvert végétal et de vastes espaces conféraient à ce lieu une ambiance saine et reposante. Forte de cette image, la Ville organise, en 1913, la "Fête des arbres" pour inciter les citoyens à planter des arbres dans une partie du quartier qui en était dépourvue.
Perceptions multiples
Cent ans plus tard, cette symbiose est plus que jamais bien ancrée. Au fil des saisons, du jour et de la nuit, l'arbre est toujours présent, mais il se manifeste de façons multiples. Il encadre, dissimule, porte ombrage, laisse entrevoir, filtre la lumière, bref il participe à la lecture poétique des paysages urbains.
Manifestations
Deux tues d'interventions sont proposées. L'une permanente le long de la Grande-Allée, l'autre éphémère à l'intérieur du quartier.
Parvis linéaire
Le long de la Grande-Allée, entre l'avenue Taché et la côte Gilmour, les interventions lumineuses et graphiques s'intensifient à l'approche du pôle muséal, définissant un parvis pour le nouveau pavillon du MNBAQ et un seuil pour le reste du quartier. Cette intensification s'exprime à travers une oeuvre lumineuse à amplitude variable et un marquage au sol graphique de type racinaire
Constellation artistique
À l'intérieur du quartier, de façon aléatoire et au fil des saisons, chaque arbre peut devenir le lieu d'une intervention artistique éphémère. Des artistes du monde entier sont appelés à venir s'exprimer dans l'esprit d'un land art urbain qui, dans le respect du caractère fragile de la nature, établiront le dialogue nécessaire entre le monde souvent hermétique de l'art et le quotidien citadin. Ces oeuvres, qui devront respecter l'environnement et l'intégrité de l'arbre, deviendront tantôt des appels visuels en lien avec les expositions du musée, tantôt des refuges poétiques, permettant de s'y rafraîchir. Ainsi, dispersés, les oeuvres deviennent des évènements qui accompagnent la vie du quartier manifestée par le mouvement des résidents et par l'évolution de la nature.
(Texte du concurrent)
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- Planche de présentation
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