Un météorite s'écrase au parc olympique...
La tour du stade épargnée de peu!
C'est vers 23h30 la nuit dernière que l'événement exceptionnel s'est produit.
D'une taille d'environ 20m de diamètre, la collision de ce météorite avec le sol a occasionné relativement peu de dommages. Et ce à la grande surprise des milieux scientifiques. En effet, alors que les théories concernant la chute d'un objet aussi volumineux sur terre prévoient la destruction d'une ville ou un raz-de-marée, les habitants de la métropole en ont été quittes pour un tremblement de terre entrainant des dommages matériels somme toute assez peu considérables et, heureusement aucune perte de vie. D'ailleurs, des chercheurs de toutes nationalités affluent ce matin sur les lieux pour étudier l'étrange composition de ce météorite. Un chantier d'étude sera immédiatement mis sur pied et dirigé par le groupe de recherche WGNEO (Working Group on Near-Earth Objects) de l'Union astronomique Internationale.
II s'agirait, selon les spécialistes, de l'astéroïde 1944TB, identifié par l'astronome sénégalais Moussa Ropassamatta, et dont on avait perdu la trace depuis sa découverte.
Au moment d'aller sous presse, circulait l'idée d'installer le nouveau Planétarium de Montréal à l'intérieur même du météorite
Pari tenu
Le Planétarium injecte une nouvelle vie au Parc Olympique
Suite à une première saison d'opération le personnel et l'administration du Planétarium de Montréal pousse un soupir de soulagement C'est que c'est tout un pari qu'ils ont pris que d'opter pour l'imaginaire lorsqu'ils ont retenu le concept architectural final pour leur nouvelle institution à l'issue du concours d'idées en deux étapes, lancé vers la fin de 2008.
Le nouveau Planétarium se devait d'adopter une signature qui lui soit propre. Il brise le règne du béton sur l'esplanade Olympique tout en mettant en valeur la terrasse unificatrice qu'elle représente. Les soulèvements des éclats de béton dorénavant plantés et verdoyants donnent une deuxième vie à cet espace public avec, en écho, un jardin d'exposition extérieur en niveau bas, au pied du météorite.
L'assemblage rigoureux des matériaux et leur amalgame avec les nombreuses technologies mises en oeuvre - présentes à la fois dans les équipements du Planétarium ainsi que dans la construction du bâtiment lui-même - permettent à toutes les qualités de l'espace de s'exprimer. D'ailleurs, c'est sur les jeux de perception spatiale qu'ont mis l'accent les concepteurs du projet « Être déstabilisé et émerveillé, ça prédispose aux nouvelles connaissances qui nous seront transmises. Ça prépare à entendre parler de choses, de notions et de concepts qui nous étaient jusqu'alors inconnus. »
On entre ainsi au planétarium par une large passerelle au milieu de bassins d'eau. Ce n'est que beaucoup plus tard qu'on découvrira des usages cachés sous cette nappe bleue Au bout de la passerelle, le visiteur pénètre dans la spectaculaire verrière unissant les fragments de météorites. Au dessus de nos têtes, flottent les plateformes de bois donnant accès à chacun des deux théâtres du Planétarium. De là, on sera happé par la masse sombre et mystérieuse du météorite et s'ouvriront à nous les portes de mondes insoupçonnés. Au moment d'en ressortir nous attendent la salle d'exposition du rez-de-chaussée, avec sa boutique et le Bistrot du Planétarium - avec son superbe plafond formé par le soulèvement de l'écorce de l'esplanade et sa vue sur les bassins.
(Tiré du texte du concurrent)
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- Axonométrie
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