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Concurrent

BBGL /Sungur Incesulu / Moshe Safdie / Desnoyers Mercure, architectes associés

Lauréat

Musée national de la civilisation / National Museum of Civilization

Perspective

Extérieur Vue d'ensemble

Perspective

Extérieur - Vue depuis la rue Dalhousie

Perspective

Extérieur - Vue depuis la rue Saint-Pierre

Perspective

Extérieur - Vue depuis le fleuve

Perspective

Intérieur - Vue du hall d'entrée

Plan d'implantation

Plan

Sous-sol - Niveau 0

Plan

Rez-de-chaussée - Niveau 1

Plan

Premier étage- Niveau 3

Plan

Étage intermédiaire - Niveau 2

Plan

Étage intermédiaire - Niveau 4

Plan

Deuxième étage - Niveau 5

Plan

Toiture - Niveau 6

Plan

Systèmes mécaniques

Coupe

Transversale - 1

Coupe

Transversale - 2

Coupe

Transversale - 3

Coupe

Longitudinale - 4

Coupe

Longitudinale - 5

Coupe

Transversales - 6 - 7

Élévation

Rue Dalhousie

Élévation

Rue Saint-Antoine

Élévation

Rue Saint-Jacques

Élévation

Rue Saint-Pierre

Axonométrie

Localisation des oeuvres d'art

Détail de construction

Mur extérieur

Détail de construction

Structure

Schéma

Stratégies d'éclairage naturel

Schéma

Système électrique

Schéma

Système de plomberie

Diagramme

Charges thermiques

INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LE CONCURRENT

Concurrent	Desnoyers, Mercure et associés, architectes
	www.desnoyersmercure.com

	Belzile, Brassard, Gallienne, Lavoie ARCHITECTURE SENC


	Piette, Audy, Bertrand, Lemieux & Associés Inc.


	Lalonde, Valois, Lamarre, Valois & Associés Inc.


	Gilbert, Bourassa, Gagné, Morin & Associés Ltée


	J. Marc Lagacé & Associés


Responsable	Claude Belzile
Équipe	Moshe Safdie
	Sungur Incesulu

Distinction	Lauréat
Niveau de doc.	75%

Description

Le projet retenu peut être décrit sommairement de la façon suivante. Il s'agit d'un bâtiment dont les principales fonctions sont réparties sur deux étages, plus une surface limitée d'exposition permanente disposée sur un troisième étage partiel, la plus grande partie des fonctions spécialisées étant situées en sous-sol. Le lien vers une éventuelle phase II du projet est prévu en sous-sol également, ct partir de l'espace central du bâtiment dont la disposition permet la continuité visuelle des principaux espaces accessibles au public.

Le bâtiment occupe la quasi totalité du terrain et il s'intègre très bien par son échelle et le traitement de ses volumes ct la trame urbaine du quartier et aux bâtiments existants. Le projet permet la mise en valeur de la maison Estèbe et de l'institut de Marine et il suggère un nouveau traitement de sol pour la rue St-Pierre.

A partir des rues St-Pierre et Dalhousie, le parti architectural propose un cheminement piétonnier donnant accès à deux terrasses au-dessus de l'espace central du bâtiment. Ce cheminement constitue l'un des caractères essentiels de ce projet en permettant la perception simultanée du vieux Québec, de la falaise et des bâtiments qui la couronnent ainsi que du fleuve dont la présence et la force s'affirment puissamment aux yeux du visiteur.

Le parti architectural du projet retenu se caractérise enfin par une grande sensibilité à l'ambiance humaine et à l'échelle du quartier et du vieux Québec. La proposition d'aménagement de la phase II, bien qu'elle n'ait pas fait l'objet d'une étude élaborée par le jury, manifeste le même souci d'intégration et la trame urbaine et elle permet au fleuve de pénétrer au coeur du projet.

Jean-Luc Poulin, architecte
Président du jury

(Tiré des documents de concours)

Commentaires du jury

Le projet retenu : numéro 78735

Le projet retenu répond le mieux, de l'avis du jury, aux impératifs fonctionnels du programme et aux objectifs d'intégration à l'environnement. C'est aussi celui qui s'impose par la qualité générale de son parti et son approche anti-monumentaliste.

1. Le parti architectural et l'intégration à l'environnement

Le bâtiment occupe la quasi-totalité de l'emplacement et son contour suit de près les lignes de propriété. Il s'intègre très bien par son échelle et ses volumes à la trame urbaine environnante et il évoque le tissu parcellaire des bâtiments voisins. Le traitement des toitures, par le jeu des escaliers, des terrasses, des bacs à fleurs, des pans de verre, des toits inclinés animés de lanterneaux, présente un intérêt particulier pour un bâtiment qui sera vu en plongée de nombreux points de la haute-ville.

Le cheminement piétonnier qui enjambe le hall central invite à la découverte. Des escaliers qui ne semblent mener nulle part grimpent vers le ciel, sans indication de l'objet de l'ascension ou du but à atteindre, pour aboutir à des plans de repos et des terrasses qui offrent au visiteur la perception simultanée du Québec historique et du fleuve. Ce parti projette le Musée vers l'extérieur et l'environnement devient lui-même objet d'exposition. Le prolongement de ce cheminement vers le fleuve par un jeu de gradins évocateurs du passé et la pénétration du fleuve jusqu'au coeur de la deuxième phase contribuent heureusement à l'unification de l'ensemble de la composition.

Il s'agit en résumé d'un parti original et audacieux qui se distingue par le respect qu'il porte à son environnement.

2. L'organisation fonctionnelle

Le projet distribue la quasi-totalité des galeries sur deux niveaux, privilégiant ainsi la fonction d'exposition tout en réduisant au minimum les circulations verticales. Une petite galerie permanente située dans un troisième étage partiel semble isolée des autres activités d'exposition. Il sera nécessaire d'y aménager une deuxième issue sur une terrasse, ce qui permettra en même temps l'accès aux terrasses pour les personnes handicapées.

Le jury a noté comme très favorables les éléments suivants du concept: des activités d'exposition à tous les niveaux accessibles au public, la présence d'une galerie permanente et d'une galerie temporaire au rez-de-chaussée et d'un espace d'exposition sur la rue St-Pierre pour annoncer les manifestations du Musée, la flexibilité et les nombreuses possibilités d'aménagement des galeries, le traitement intéressant de l'éclairage naturel, la mise en valeur de la maison Estèbe et la planification bien étudiée des services techniques.

Les entrées, le hall central et les circulations, sont jugés à l'échelle du Musée bien que des réserves aient été émises sur l'exiguïté apparente du pont entre les deux galeries de l'étage et sur l'obligation de passer par une galerie pour atteindre l'autre. La liaison entre le hall et les locaux publics du sous-sol par l'ouverture au niveau du plan d'eau est apparue comme une solution très heureuse qui permet la continuité visuelle d'un niveau à l'autre.

Les espaces spécialisés du Musée qui comportent les services de réception et de préparation des oeuvres d'art sont particulièrement bien planifiés. Des réserves sont toutefois exprimées sur la disposition du débarcadère qui entraîne une brisure de la trame structurale. Il a semblé au jury que le projet y gagnerait si cet espace était planifié à angle droit avec la rue St-Jacques, permettant ainsi l'accès aux camions dans les deux sens et simplifiant considérablement le plan.

3. Qualité architecturale

Le bâtiment se distingue par son échelle et il reflète une philosophie d'intervention en douceur dans un milieu ancien. Le hall central offre des dégagements suffisants tout en conservant une volumétrie à l'échelle du projet. Les percées visuelles permettent le repérage aisé des diverses composantes et des principales fonctions du Musée. la mise en valeur de la maison Estèbe et du vieux quai est jugée excellente.

Certaines faiblesses sont apparues au jury en ce qui concerne le traitement des façades et le lien entre la maison Estèbe et l'Institut de Marine sur la rue St-Pierre. Les façades sont bien articulées quant à leur volumétrie mais elles souffrent d'une certaine monotonie au niveau visuel du piéton. Des percées sur les galeries pourraient être accentuées tout en respectant les impératifs du programme quant à la sécurité des oeuvres. Les revêtements de pierre ne sont guère convaincants par leur graphisme. L'utilisation d'un vocabulaire propre à la maçonnerie que sont les linteaux et les pierres d'allège permettraient, entre autres moyens, d'animer les surfaces et d'en augmenter l'intérêt. Ces remarques s'appliquent également au bâtiment inséré entre la maison Estèbe et l' Institut de Marine.

Le jury s'est interrogé sur les raisons du concurrent d'éliminer le mur mitoyen qui subsiste contre le mur latéral de l'Institut de Marine. La conservation et l'exploitation de ce mur pourraient assurer un lien plus heureux entre l'Institut et le nouveau bâtiment. Cette insertion est quand même jugée valable par son volume et le traitement simple des pleins et des vides.

Le projet dans son ensemble offre au visiteur un environnement qui reflète bien nos racines historiques et qui invite à la détente et à la découverte de notre culture. Le concurrent a toutefois hésité à proposer un programme d'animation par des oeuvres d'art. Il a réservé les sommes prévues à la création d'une fontaine horizontale mais il ne donne aucune indication quant à la nature de cette oeuvre. Il est apparu au jury que cet aspect du programme n'a pas reçu l'attention à laquelle on aurait pu s'attendre.

Le jury en somme aurait souhaité retrouver dans le traitement des façades et l'intégration d'oeuvres d'art la même richesse d'inspiration qui a animé le traitement des espaces, des volumes et des toits, et qui a permis la création d'un signal qui rappelle éloquemment l'un des éléments importants du paysage québécois: le clocher.

4. Aspects techniques du projet

Les diverses fonctions du Musée sont aménagées avec souplesse dans une trame structurale d'une admirable rigueur. Les difficultés de construction de l'infrastructure et d'étanchement du sous-sol ont été discutées et il est suggéré de prévoir un système de pompage des eaux d'infiltration. Il est noté par ailleurs qu'une charpente légère d'acier pour les toits en pente des salles d'exposition pourrait remplacer avantageusement la charpente de béton préfabriqué qui est prévue.

En ce qui concerne les systèmes mécaniques du bâtiment, il est noté que l'utilisation de l'eau du fleuve pourrait éliminer la nécessité de tours de refroidissement sur le toit.

Au point de vue construction, le concurrent propose une enveloppe de bonne qualité mais plusieurs détails relatifs à l'étanchéité des toits-terrasses qui n'ont pu être étudiés dans le temps limité du concours devront faire l'objet d'une étude minutieuse. La facilité d'entretien et l'étanchéité des toits de verre ~ faible pente est mise en doute. Une attention particulière devra être portée à la sécurité des visiteurs sur les toits-terrasses afin de prévenir l'escalade des toits en pente. Le jury considère que des modifications de détail peuvent être apportées au projet sans que ses caractéristiques essentielles ne soient altérées.

5. Malgré les quelques observations énoncées plus haut, le jury considère que le projet retenu offre une solution qui témoigne d'une approche globale sensible à l'environnement et qui résout avec le plus de succès les objectifs fonctionnels du programme.

(Tiré du rapport du jury)

Liste des documents accessibles

31 numérisés / 31 accessibles

AVIS IMPORTANT : Sauf indication contraire, les photographies d'édifices et de projets proviennent d'archives professionnelles ou institutionnelles. Toute reproduction ne peut être autorisée que par les architectes, concepteurs ou les responsables des bureaux, consortiums ou centres d'archives concernés. Les chercheurs de la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l'excellence ne peuvent être tenus responsables pour les omissions ou les inexactitudes, mais souhaitent recevoir les commentaires et informations pertinentes afin d'effectuer les modifications nécessaires lors de la prochaine mise à jour.
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