PARC LE SENTIER QUI MARCHE
Je sors de chez moi pour une marche de dix minutes vers le littoral. Le calme règne encore, les sons étant adoucis par la brume qui s'accroche entre les immeubles, créant avec les lumières des rues un voile ondoyant d'orange doux. Une main enfouie dans ma poche, l'autre tient mon café chaud au parfum réconfortant, fait maison. Au bout de la rue, je poursuis sur le sentier qui mène à la tour de guet. Il fait encore trop sombre pour distinguer quoi que ce soit, alors je m'assois à son pied pour boire mon café tranquillement, écoutant le vol et le départ des oiseaux. Dans le lointain, le chant du plongeon résonne.
Je me rappelle soudain que Simran est auprès de sa mère ces quelques jours, me laissant veiller à ce que les enfants prennent leur petit-déjeuner et partent pour l'école. Sur le chemin du retour, je passe par l'épicerie qui vient d'ouvrir pour acheter du lait pour leurs céréales.
Après le petit-déjeuner, une fois tout le monde prêt, nous nous dirigeons vers l'école. À peine à cent mètres de la maison, Shubbam réalise qu'il a oublié son petit projet d'art. Nous avançons pendant qu'il retourne en courant le chercher. Presque arrivés à l'école, nous sommes rattrapés par le bruit de pas précipités et de respirations haletantes. Je leur annonce qu'après l'école, ils iront avec les scouts au bord de la rivière pour découvrir la faune. Je les récupèrerai après mon travail, à la garderie scolaire près de l'arrêt de tram. Je leur fais un signe de la main, me retourne et aperçois mon tram arriver. La course et la respiration essoufflée sont désormais les miennes, ne voulant pas attendre le prochain tram.
"La rivière est notre veine vitale," déclare Anthony Ricciardi, professeur en sciences environnementales à l'Université McGill. "L'impact sur son écologie nous touche tous, conscients ou non. Elle fait partie de notre ADN, de notre poésie, de notre culture."
Pourtant la rivière ne fait pas partie de la vie quotidienne à Québec. Autrefois, on appréciait la rivière surtout à l'intérieur d'une voiture, en longeant ses rives. Aujourd'hui, la voiture n'a plus ce prestige. Les gens aspirent à renouer avec la rivière, à la toucher, la sentir, souhaitant sa propreté et sa santé. Le parc Le Sentier Qui Marche, riche de vie et de biodiversité, attire davantage de visiteurs et diversifie les moyens de transport, comme le tramway de Québec. Ces projets ambitieux, financés par un développement immobilier dense, visent une diversité sociale et contribuent à l'ambition de la ville de réaliser des logements abordables pour 80 000 ménages. Cela représente un défi, mais aussi l'occasion de combiner densité urbaine, services et transport public, réduisant la dépendance à l'automobile. Nous pouvons enfin intervenir pour renouer avec notre milieu. En ouvrant le front de rivière, nous le rendons accessible à tous.
"Il est temps de supprimer l'autoroute riveraine."
(Tiré du texte du concurrent)
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