226 concours documentés | 465 concours répertoriés |
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![]() Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal / Faculty of Environmental Design, Université de Montréal DescriptionCe concours, lancé en 1994 par la Direction des immeubles de l'Université de Montréal, visait l'agrandissement et le réaménagement du pavillon de la Faculté de l'aménagement ainsi que la création d'un nouvel espace paysager public intégré au campus de l'Université de Montréal. Il fallait donc désigner une équipe en mesure de créer un nouvel ensemble d'appartenance universitaire lié à la fois au site du patrimoine du Mont-Royal et à la vie du quartier environnant. L'idée maîtresse du concours étant celle d'un projet intégré, faisant appel à une équipe multidisciplinaire.
Par ce concours, la Faculté souhaitait donc se doter non seulement des espaces suffisants en termes quantitatifs et qualitatifs pour remplir sa mission d'enseignement et de recherche, mais elle souhaitait également que ses installations reflètent de façon éloquente l'objet même de ses enseignements qui englobent, trois écoles (architecture, architecture de paysage, design industriel) et un institut (urbanisme). Le programme d'agrandissement, de réaménagement et de création d'un espace paysager public devait également être situé dans son cadre spatial, dont les aspects fondamentaux sont le prolongement du campus principal, l'insertion dans la trame urbaine et les relations avec son voisin immédiat (le nouveau pavillon de l'École des HEC) afin de dessiner un ensemble d'appartenance universitaire lié à son site environnant. (Voir programme, section 1.2 mise en situation, p.3)
Le projet a été réalisé grâce aux fonds alloués par le ministère de l'Éducation du Québec. L''équipe de Saucier Perrotte architectes / René Menkès, Architectes / Deshaies, Raymond / Blondin, Barone, architectes-paysagistes a été désignée comme lauréate du concours. Lors de la réalisation du projet, la Direction des immeubles de l'Université de Montréal a choisi la firme de paysagistes Parent Latreille, compte tenu de leur expérience en aménagement paysager de pavillons universitaires. 1994 Montréal, QC
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![]() Housing on Toronto's Main Streets (Archivage en cours) DescriptionConcours international d'idées pour le redéveloppement des rues commerciales principales de Toronto. Lancé en novembre 1989, par la Ville de Toronto, la province de l'Ontario et le conseil métropolitain de l'Ontario, le concours Housing on Toronto's Main Streets visait à définir une vision pour l'avenir de ces rues commerciales perçues comme espaces publics dans la culture urbaine torontoise.
Tout en respectant le modèle de développement historique de ces rues, on voulait faciliter la production d'habitations modestes en augmentant l'échelle des bâtiments sur ces artères principales (passer d'un gabarit de un ou deux étages à une échelle de quatre ou cinq niveaux). On prévoyait ainsi pouvoir construire 80 000 nouveaux logements et augmenter la qualité de l'espace urbain et de la vie publique sur la rue. Il fallait donc développer de nouvelles typologies d'habitation qui soient appropriées aux conditions urbaines et à l'histoire de la ville de Toronto, tout en respectant le contexte social et démographique de la région. Le résultat de cette compétition devait servir de guide pour l'implantation de nouvelles stratégies encourageant l'excellence de la production architecturale.
Les propositions soumises à ce concours se devaient d'être schématiques, aucun dessin détaillé n'était exigé. Pour le concours, les concurrents devaient explorer trois catégories d'emplacements (parcelle vacante entre deux murs mitoyens, parcelle de coin et grand emplacement-lot non divisé, tête d'îlot, etc.). Pour chaque catégorie, on avait déterminé trois lieux, situés sur diverses rues commerciales de Toronto, des lieux représentatifs d'autant de conditions urbaines particulières présentes dans la ville. Il est à noter que, à la surprise générale, une équipe formée de trois étudiants de l'Université de Montréal a remporté ce concours d'idées.
(Tiré des documents de concours) 1989 Toronto, ON
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![]() Parc de l'aventure basque en Amérique / Basque Adventure Park in America DescriptionEn février 1995, le Centre international du loisir culturel de la Francité et de la Francophonie (CILCFF) publiait un appel d'offres pour la tenue d'un concours visant à doter la ville de Trois-Pistoles d'une installation culturelle thématique évoquant la fréquentation de l'estuaire du Saint-Laurent par des pêcheurs de baleines basques du 16e et 17e siècle. Le projet s'inscrivait dans le cadre d'une démarche expérimentale coordonnée par le ministère de la Culture et des Communications du Québec et l'Ordre des architectes du Québec cherchant à octroyer les commandes publiques par voie de concours. Le contexte historique et géographique de la région de Trois-Pistoles allait donc servir de motif et de prétexte au développement d'un projet architectural cherchant à encourager la conservation, la diffusion et la mise en valeur du patrimoine culturel québécois. Ce concours avait pour objectifs majeurs la valorisation de cette région faunique hautement diversifiée, ainsi que son développement culturel, historique, touristique et régional.
Le concours demandait le développement d'une installation culturelle à deux volets primordiaux soit celui de l'interprétation de la présence basque en Amérique et celui de la recherche et de la généalogie. Par la mise en valeur du site naturel ainsi que l'aménagement proposé, le programme appelait la création d'un centre d'exposition interactif de 620 mètres carrés se voulant à la fois équipement d'interprétation et lieu de recherche et de diffusion culturelle. Les concurrents devaient présenter un parti architectural évocateur de la thématique basque en lien direct avec ces objectifs et exigences.
En association avec l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), le concours a permis aux trois concurrents finalistes de travailler leurs propositions pendant un séjour d'une semaine en pays basque et ce, en collaboration avec des architectes locaux. Autres particularités de ce concours, il n'était ouvert qu'aux architectes de 35 ans et moins et le budget pour la construction du bâtiment ne devait pas excéder 800 000$.
(Texte CCC) 1995 Trois-pistoles, QC
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![]() Architectural Competition for the Design of a Municipal Building in Calgary / Concours d'architecture pour la conception d'un bâtiment municipal à Calgary DescriptionOBJECTIFS DE LA COMPÉTITION
La Ville de Calgary sponsorise un concours d'architecture ouvert de classe 'A' à deux étapes afin de sélectionner la conception et l'architecte du nouveau bâtiment municipal.
Le nouveau bâtiment municipal ne dépassera pas 72 230 m2 en superficie de construction. La fonction principale logée dans le bâtiment est administrative, mais certaines installations législatives, publiques et spéciales sont incluses.
La mairie et l'édifice d'administration sont sur le site de la compétition et doivent être conservés et utilisés pour répondre à une partie des exigences du programme. La réhabilitation de ces deux bâtiments est incluse dans la compétition afin d'assurer une solution de conception complète et intégrée.
La Ville souhaite également développer un espace ouvert public sur le site de la compétition. La conception et la construction de cet espace ouvert ne font pas partie de la compétition, mais les soumissions doivent fournir un emplacement pour cet espace ouvert et démontrer sa relation avec la Mairie, l'édifice administratif, et le nouveau Bâtiment municipal.
L'objectif du concours de conception est d'obtenir la meilleure solution pour le nouveau bâtiment municipal jugé par rapport aux exigences du programme décrites dans les documents de concours. Les concurrents devraient comprendre que, bien qu'il s'agisse d'une compétition pour un édifice public majeur et important, ce n'est pas une compétition pour une nouvelle mairie. La conception du nouveau bâtiment doit respecter l'importance visuelle et symbolique de l'Hôtel de Ville. Il doit également être complémentaire et en harmonie avec les bâtiments voisins existants et à développer autant par le contexte que par son environnement.
(Tiré du programme du concours)
(Traduction automatisée non officielle) 1981 Calgary, AB
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![]() Berlin Canadian Embassy DescriptionConcours lancé par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada pour la construction d'une ambassade du Canada à Berlin. Le bâtiment projeté devait s'élever dans la ville de Berlin sur la Leipziger Platz, à la limite de l'ancien mur. Le site ayant une configuration plutôt originale, les équipes de concurrents devaient faire preuve de beaucoup de créativité dans leurs solutions architecturales.
La nouvelle ambassade devait pouvoir accueillir l'ambassade elle-même, des locaux commerciaux et des résidences pour le personnel. L'édifice devait également offrir une certaine flexibilité afin de permettre d'éventuels changements dans l'organisation interne. On demandait aux candidats de proposer un projet utilisant principalement des matériaux canadiens comme la pierre et le bois. "The challenge for the building is to express the international associations, national aspirations and cultural characteristics through the architectural language of built-form." (Tiré de Competitions, spring 1999, p.36)
Ce concours national s'est soldé par une décision controversée concernant l'équipe lauréate de la phase finale. En effet, en octobre 1998, cinq mois après la date prévue pour l'annonce des résultats du concours, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada annonçait que l'équipe Kuwabara Payne McKenna Blumberg Architects / Architects Gagnon, Letellier, Cyr / Smith Carter Architects and Engineers Inc. était mandatée pour la construction du projet. Cependant, par cette annonce, Ottawa allait à l'encontre de la décision finale du jury qui avait plutôt recommandé l'équipe de Saucier Perrotte architectes / Dunlop Farrow Architects Inc. (voir A Berlin Chronicle par Adele Weder paru dans la revue Canadian Architect 1999, vol. 44, no. 6.) 1998 Berlin,
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![]() Kitchener City Hall DescriptionCe concours, lancé en 1989, visait à doter la ville de Kitchener d'un nouvel hôtel de ville. L'ancien hôtel de ville détruit en 1973 avait été était considéré inadéquat, autant par sa taille que par son incapacité à accueillir les activités publiques symbolisant les aspirations de la communauté de 160 000 habitants du sud de l'Ontario.
Le nouvel édifice devait donc pouvoir servir aux diverses activités municipales et administratives en plus de créer un nouveau centre urbain pour les regroupements publics et être un catalyseur faisant partie intégrante du centre de la ville. En outre, le projet se devait d'être approprié à l'échelle et au caractère du centre de la ville de Kitchener tout en encourageant et en anticipant le redéveloppement du quartier. Le bâtiment abritait, en grande partie, des espaces de travail, une attention particulière devait être accordée aux vues et à l'ensoleillement. Il s'agissait de concevoir des espaces permettant, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, d'accueillir des activités cérémoniales programmées ou spontanées. Finalement, le futur hôtel de ville devait faire office de symbole pour Kitchener, une ville reconnue pour son multiculturalisme, son dynamisme économique, sa stabilité, son passé illustre et son avenir prometteur.
Ce concours a donné lieu à une publication de Melting Press avec la collaboration de Larry Richards, George Baird, Tom McKay, Detlef Mertins, Douglas Shadbolt et Brigitte Shim. Cette publication traite de la question des concours d'architecture, plus particulièrement du contexte canadien; de l'histoire du nouvel hôtel de ville de Kitchener; du programme, du jury de ce concours, du rapport du jury et, bien entendu, une description du projet lauréat, des projets finalistes et des projets ayant reçu une mention.
(Extrait du programme)
(Traduction CRC) 1989 Kitchener, ON
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![]() Grande Bibliothèque du Québec (GBQ) DescriptionLe concours international d'architecture, en vue de choisir un architecte, une société ou un regroupement pour l'étude et la réalisation du projet de la Grande Bibliothèque du Québec dans le quadrilatère formé par les rues Berri, Ontario, Savoie et le boulevard de Maisonneuve Est, à Montréal, a été lancé en janvier 2000. Vaste bibliothèque s'adressant à tous les publics, la Grande Bibliothèque du Québec serait appelée à cumuler deux fonctions : d'une part celle du prêt des ouvrages de la collection de la Bibliothèque centrale de Montréal et, d'autre part, celle de la diffusion de l'ensemble du patrimoine documentaire québécois contenu notamment dans la collection de la Bibliothèque Nationale du Québec et offert à la consultation sur place.
Par ce concours, la GBQ ne se présentait pas comme simple bâtiment, mais bien comme une toute nouvelle institution culturelle nationale, la plus importante à voir le jour depuis la création de l'Université du Québec à la fin des années 1960.
Il s'agit là du tout premier concours international organisé au Québec pour la construction d'un édifice public. L'annonce de la tenue de ce concours s'inscrivait dans une demande du ministère de la Culture et des Communications voulant mettre en œuvre une véritable politique des concours d'architecture au Québec. Ce concours, en deux phases, comprenait une première étape sous la forme d'un appel international de candidatures et une seconde étape se définissant comme une esquisse-concept rémunérée et non anonyme. Pour ce concours, le règlement imposait aux architectes étrangers de s'associer à une ou des firmes québécoises dès la première phase du concours. 2000 Montréal, QC
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School of Architecture Addition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1989 Halifax, NS
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Royal Theater of Victoria (Archivage en cours) DescriptionN/A 1988 Victoria, BC
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![]() Maison de la Culture de Matane / Matane Arts Centre DescriptionLancé, en février de 1995, par la Ville de Matane, ce concours pour la construction d'une Maison de la culture était ouvert à tous les architectes, membres de l'Ordre des architectes du Québec. Soixante candidats ont répondu à ce concours restreint et sur esquisse en une étape.
Matane, municipalité de 12 700 habitants, située face au fleuve Saint-Laurent et coupée par la rivière, avait entrepris depuis peu la mise en valeur de l'axe mer-rivière. En relation avec cet axe et la Promenade des capitaines, la Maison de la culture était appelée à devenir un pôle d'attraction culturel et touristique important. L'objet du concours consistait en la réalisation d'un bâtiment de 1600 m2 au centre-ville de Matane regroupant la bibliothèque municipale et des fonctions de production et de diffusion en arts visuels. La réunion de ces différentes fonctions à l'intérieur d'un même équipement devait faire de la Maison de la culture un lieu convivial, accueillant, accessible, autant à la population locale qu'aux visiteurs. Ses caractéristiques d'insertion urbaine et sa qualité architecturale devaient, de surcroît, faire de cet établissement un modèle pour le développement de l'axe mer-rivière. En fait ce bâtiment était appelé à renouveler l'image de la ville de Matane en exprimant son dynamisme culturel, sa qualité de vie et son ouverture sur le monde. Tel que le mentionnait le programme architectural, la Maison de la Culture de Matane symbolisait le «navire amiral» d'un développement tangible et durable en train de prendre forme tout le long de l'axe mer-rivière. Le concours constituait, selon la ministre québécoise de la Culture et des Communications, une formule d'intervention privilégiée pour favoriser une intégration originale du patrimoine existant avec celui des générations à venir.
(Texte CCC) 1995 Matane, QC
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![]() Musée régional de Rimouski / Rimouski Regional Museum DescriptionLancé en 1992 par la Corporation du Musée régional de Rimouski, ce concours était destiné à l'élaboration d'un projet contemporain pouvant pallier à l'état précaire du Musée régional de Rimouski qui avait été inauguré en 1972. Ce musée, logé dans une ancienne église paroissiale construite en 1823-1824, comportait de nombreux problèmes techniques, tels que la désuétude des équipements muséologiques, l'importante dégradation de l'enveloppe ainsi que la non conformité aux codes du bâtiment, ce qui rendaient la tâche de réhabilitation imminente et inévitable. La commande n'était pas simple puisqu'il s'agissait d'implanter une fonction muséale à un bâtiment qui possédait a priori un tout autre usage, visible par sa volumétrie et ses ouvertures. En lançant ce concours, on cherchait à solutionner le conflit existant entre le développement architectonique du musée et la sauvegarde de l'église en tant qu'objet de collection. Ainsi la création d'un concours provincial semblait des plus nécessaires. 1992 Rimouski, QC
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Ottawa City Hall (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Ottawa, ON
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Ottawa's Parliamentary (Place, Time & Symbol) (Archivage en cours) DescriptionN/A 2000 Ottawa, ON
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Student Center University of Toronto (Archivage en cours) DescriptionN/A 1996 Mississauga, ON
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![]() Consultation restreinte pour la réalisation de l'École des Hautes Études Commerciales (HEC) DescriptionCette consultation restreinte sur invitation, placée sous la gouverne d'un comité consultatif, visait la construction d'une nouvelle École des Hautes Études Commerciales (HEC) d'une superficie totale de 43 700 m2 sur un terrain compris entre la Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal et le Collège Jean-de-Brébeuf.
Lors d'une première étape, sept firmes ou consortiums d'architectes ont été invités à préparer, en 15 jours, une esquisse-concept. Suite à cette première étape, chaque firme retenue par le comité devait réaliser une présentation du concept proposé et démontrer sa capacité à mener à bien la réalisation du projet. L'équipe de Dan S. Hanganu, architectes, a remporté ce concours. Par la suite, le jury a demandé à cette équipe de collaborer avec le bureau Jodoin Lamarre Pratte pour l'exécution du projet. 1992 Montréal, QC
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Kwantlen College, Surrey Campus (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Surrey, BC
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Victoria Civic Square (Archivage en cours) DescriptionN/A 1996 Victoria, BC
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![]() Bibliothèque de Châteauguay / Châteauguay Library DescriptionEn août 2001, la Ville de Châteauguay, municipalité de la périphérie montréalaise d'environ 40 000 habitants, lançait un concours en deux phases pour le développement d'une nouvelle bibliothèque qui devait répondre aux nombreux problèmes d'entreposage et d'accessibilité de la collection écrite. Le concours proposait une réflexion sur un nouveau bâtiment de 2400 m2 situé sur un site déjà partiellement occupé par des services municipaux et des installations communautaires.
L'implantation de la nouvelle bibliothèque avait pour but la restructuration du site pour créer un lieu où les différentes fonctions et activités se rencontreraient tout en permettant une fluidité de mouvement. Les directives du concours mettaient également l'accent sur l'intelligibilité de l'organisation interne des espaces: la superficie nouvellement acquise ne devait pas mettre en péril l'atmosphère intime et appréciée de la bibliothèque existante, et les problématiques propres aux bibliothèques, soit le silence versus l'échange, et les espaces destinés aux employés versus ceux destinés aux usagers de passage. Finalement, la notion d'architecture bioclimatique devait alimenter la réflexion constructive lors de la deuxième phase du concours.
Lors de la première phase de ce concours ouvert, au budget de construction d'un peu moins de 5 millions de dollars, 60 concurrents ont soumis leur candidature, fait remarquable dans l'histoire des concours au Québec, plutôt marquée par des concours sur invitation.
(Tiré des documents de concours) 2001 Châteauguay, QC
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Queen's University Library (Archivage en cours) DescriptionN/A 1990 Kingston, ON
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![]() Aménagement du Vieux-Port (Archivage en cours) DescriptionLe projet politique de réaménagement du site du port historique de Montréal a débuté en 1974, devant le constat que les équipements de cette frange urbaine au riche potentiel étaient devenus désuets. En 1985, on a confirmé la vocation publique et la grande valeur patrimoniale du site lors d'une grande consultation publique. En 1988, un budget de 100 millions de dollars ayant été alloué pour des travaux dans le Vieux-Port, la Société du Vieux-Port avait entrepris une consultation auprès de cinq firmes d'architectes étrangères. Cette consultation peu orthodoxe a été gardée sous silence par les autorités portuaires.
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Ainsi, après la dénonciation de ces pratiques dans les journaux et dans le milieu professionnel, la Société du Vieux-Port a décidé d'élargir la consultation en demandant aux architectes locaux d'y prendre part. En 1989, on lançait enfin un appel de candidatures pour recruter des professionnels en architecture, en design urbain, en urbanisme ou aménagement du territoire en vue de la conception et de la réalisation du plan d'ensemble du Vieux-Port. Au total, huit projets ont été déposés et l'équipe de projet, comprenant trois de ces huit concurrents, a été formée suite aux recommandations du Comité d'aménagement de la Société du Vieux-Port. Les architectes Bernard Tschumi (Paris) et Ricardo Bofill (Barcelone) étaient des huit participants, sans pourtant avoir été retenus pour faire partie de l'équipe de design, qui elle se composait de : l'agence Cardinal Hardy (Aurèle Cardinal étant nommé chef de l'équipe), Le groupe Lestage et JLP ainsi que le bureau de Peter Rose. 1990 Montréal, QC
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![]() Salle de spectacles de l'Assomption / L'Assomption Performance Hall DescriptionLe concours de la Salle de spectacle de l'Assomption est né de la collaboration entre la corporation Hector-Charland et le ministère de la Culture et des Communications qui, dans la poursuite de sa politique de soutien à l'implantation d'équipements culturels, contribue à favoriser l'activité et les retombées économiques des régions du Québec. Constatant la désuétude de ses équipements, le Collège de l'Assomption décidait, en 1987, de mener à bien une campagne de levée de fonds et, un an plus tard, de créer la corporation Hector-Charland en vue de doter la municipalité d'installations à la hauteur de sa tradition théâtrale. La construction d'une salle de spectacles de 650 places, pour une superficie totale de 1815 m2, s'inscrivait dans le projet de revitalisation du centre-ville qui contribuait à la valorisation des activités éducatives, communautaires, culturelles et artistiques de l'Assomption, municipalité à caractère hautement culturel de la région de Lanaudière.
L'enjeu principal de ce concours était de mettre en relation la polyvalence et la flexibilité des infrastructures en harmonie, avec le patrimoine architectural existant, et en dialogue avec le Collège de l'Assomption, bâtiment institutionnel dominant le paysage des environs. Le jury avait déterminé les critères de sélection suivants : l'intégration urbaine et la contribution à la revitalisation, la qualité de l'aménagement extérieur de la salle et de l'enveloppe architecturale, le traitement de l'accès et le respect des contraintes budgétaires.
Pour ce concours, l'appel de candidatures précisait qu'à compétences égales, une firme de la région serait choisie de préférence à une firme d'ailleurs au Québec. Ainsi, plusieurs firmes de l'extérieur de Lanaudière ont formé, pour ce concours, des associations avec des firmes locales afin de maximiser leurs chances. 1996 L'Assomption, QC
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![]() University of British Columbia (UBC): University Boulevard Architectural Competition / Université de la Colombie-Britannique : Concours d'architecture du boulevard University DescriptionCe concours, lancé le 26 octobre de 2004, avait pour objectif l'élaboration de bâtiments et d'espaces ouverts au long du boulevard d'entrée du campus de l'University of British Columbia.<br>
Pour l'étape de présélection du concours, 52 agences, de provenance du monde entier, ont envoyé un dossier de candidature. Un premier comité a évalué et choisi sept équipes pour des entrevues. Trois finalistes ont procédé à une étape de projet pour le boulevard de l'université. Leurs projets, envoyés à la fin mars 2005, ont été présentés à la galerie d'art de Morris and Helen Belkin. Parallèlement à l'exposition, une consultation publique en ligne a été faite avec la communauté du campus. En conclusion, les trois soumissions ont été examinées par le jury qui a choisi l'équipe de Moore Ruble Yudell Architects and Planners avec Hughes Condon Marler, Architects comme lauréat du concours, fin avril 2005.
Le site divisé en 5 parcelles devait accueillir des besoins programmatiques différents. Le projet devait aménager la place University Square, principal point d'arrivée au campus, des espaces sociaux et des bâtiments contenant des restaurants, 4 ou 5 théâtres, des espaces commerciaux, des bureaux, des espaces pour l'usage de l'université, des logements et un centre d'information. Dans le boulevard de l'université, l'aménagement d'espaces publics et de bâtiments devait aider à composer un profil de rue urbaine, à offrir une entrée pour le secteur d'activités sportives et de récréation, promouvoir l'interaction et véhiculer un sens de lieu.
(Texte CCC)
Liste des équipes dont les dossiers ont été retenus :
Moore Ruble Yudell Architects & Planners (Santa Monica, USA) with Hughes Condon Marler Architects (Vancouver, BC) - winners
Patkau Architects Inc. (Vancouver, BC) - finalistes
Allies and Morrison Architects (London, UK) with Proscenium Architecture and Interiors Inc. (Vancouver, BC) - finalistes
Diamond & Schmitt Architects Inc. (Toronto, ON) with Acton Ostry Architects (Vancouver, BC)
Zaha Hadid Architect (London, UK) with Kasian Architecture Interior Design & Planning Ltd (Vancouver, BC)
VJAA, Vincent James Associates Architects (Minneapolis, USA) with mcfarlaneGreen Architecture & Design (North Vancouver, BC)
Richard Rogers Partnership (London, UK) with Robert Burgers Architects (West Vancouver, BC) 2004 Vancouver, BC
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![]() Bibliothèque d'Outremont / Outremont Library DescriptionLe concours d'architecture pour la relocalisation de la bibliothèque d'Outremont a été lancé en 1994 afin de répondre aux aspirations de la communauté. Le Conseil de la Ville de Montréal a décidé de promouvoir ce concours qui avait comme objectif principal de reloger la bibliothèque, anciennement située sur la rue Davaar, à proximité de l'Hôtel de ville. La bibliothèque devait se tourner vers des espaces qui convenaient davantage à ses besoins.
Les demandes du projet étaient nombreuses: le besoin d'une plus grande superficie pour accueillir un plus grand nombre de documents et une clientèle diversifiée, la possibilité pour le personnel et les usagers d'avoir accès à l'informatique et une stratégie prévoyant l'expansion des services offerts.
Le parti architectural des concurrents devait rendre compte des deux réalités d'une bibliothèque; soit un lieu culturel vivant plein d'animations, adjacent à des espaces de travail silencieux permettant la concentration. De plus, les projets devaient répondre à de nombreuses exigences programmatiques. Celles-ci imposaient la création de lieux facilement identifiables par les utilisateurs, l'exploitation de la lumière naturelle pour les espaces de lecture, la flexibilité de certaines salles, le contrôle sonore pendant la consultation, l'accessibilité du bâtiment et des services et, finalement, l'aménagement d'une place extérieure. Le nouveau bâtiment allait permettre l'ajout de 12 000 titres à la collection, prévoir des espaces de lecture, une aire pour les enfants et un centre de consultation adapté aux nouvelles technologies. La galerie d'art d'Outremont allait également être localisée à l'intérieur de la nouvelle bibliothèque.
(Texte CCC) 1994 Montréal, QC
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![]() Centre d'interprétation du Bourg de Pabos / Bourg de Pabos Interpretation Center DescriptionRiche en attraits archéologiques et touristiques, la pointe, logeant le Bourg de Pabos située près de Chandler en Gaspésie, devint, en 1991, le site d'un concours d'architecture pour la construction d'un centre d'interprétation. Ce concours a été lancé par la Corporation du Bourg de Pabos, un organisme formé en 1981 pour assurer la conservation et la mise en valeur du site de Pabos. Le but de l'opération était de mettre en valeur l'histoire de la colonisation, des premières seigneuries et des grandes pêcheries ayant gouverné la région. « L'architecture devra être mise à profit dans l'interprétation même du lieu et utilisée pour structurer l'aménagement de tout le site. C'est le propos du concours d'architecture de préciser le message et l'expression médiatique en utilisant l'architecture comme support. »
(Tiré de la brochure «Le centre d'interprétation Bourg de Pabos», coordination et rédaction: Odile Hénault)
Préalablement au concours, on avait déterminé, sur le site, des emplacements appropriés aux différents usages relatifs au projet. Dans le programme, on demandait un sentier pédestre aménagé sur la plage à proximité de certains vestiges refoulés par les marées, la forêt camouflant le site devait accueillir campeurs et aventuriers et la clairière offrait le point d'ancrage du centre d'interprétation. De plus, le centre devait fournir des espaces polyvalents et administratifs, une salle à manger, un casse-croûte, une terrasse pour un total d'environ 300 m2. Le projet retenu devait posséder un potentiel touristique afin d'attirer et de retenir les visiteurs sur le point de terminer leur tour de la Gaspésie. Le concept d'interprétation du site était également d'une grande importance.
Les architectes Cormier, Cohen, Davies (Atelier Big City) ont réalisé leur projet présenté pour Pabos et ont ainsi remporté, le Grand Prix et le Prix d'excellence 1994 catégorie « architecture institutionnelle » de l'OAQ ainsi que le prix du gouverneur général du Canada. 1991 Pabos Mills, QC
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![]() Centre d'accueil et d'interprétation de la Place-Royale / Place-Royale Visitor and Interpretation Centre DescriptionEn novembre 1996, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), en collaboration avec le Musée de la civilisation, lançait un concours national d'idées en architecture pour la réhabilitation des maisons Hazeur et Smith situées sur la Place-Royale à Québec. Cette consultation unique en son genre concernait la restauration de deux maisons adjacentes situées sur la Place-Royale auxquelles on comptait intégrer un centre d'accueil et d'interprétation ainsi que des commerces et des logements. De manière plus globale, ce concours entendait redonner à la Place-Royale une vie de quartier animée et habitée, tout en y intégrant la vocation touristique. Située dans le Vieux-Québec, cette place inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l''UNESCO devait reprendre de sa vitalité afin de faire entièrement partie de la vie quotidienne des citoyens.
Ainsi, un programme mixte devait s'insérer sur le site des maisons Smith et Hazeur dont ne subsistaient guère plus que les façades donnant sur Place-Royale. L'enjeu était de créer un projet d'architecture à l'aspect contemporain tout en respectant, non pas par mimétisme, mais dans un esprit de complémentarité, le bâti environnant. « Une réflexion s'imposait pour assurer à cet arrondissement urbain l'authenticité et la vitalité d'un milieu bâti signifiant dans le quotidien des citoyens. » (tiré de ARQ, octobre 1997, n°.99, p.14) Par ce concours, on voulait faire de la Place-Royale un véritable quartier résidentiel et touristique.
Les résultats du concours, soit 54 propositions, ont été exposés au Musée de la Civilisation à Québec et au Centre de design de l'UQAM à Montréal.
(Texte CCC) 1996 Québec, QC
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Royal Ontario Museum (Archivage en cours) DescriptionN/A 2001 Toronto, ON
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![]() Relogement du Centre d'archives de Montréal / Relocation of Montreal Archive Centre DescriptionConcours pour la relocalisation du Centre d'archives de Montréal au 535 avenue Viger Est et agrandissement de l'immeuble à l'intérieur des limites du site. Ce concours devait notamment permettre d'aménager le volet diffusion du Centre d'archives.
Depuis sa création, en 1971, le Centre d'archives a constamment été aux prises avec des problèmes d'espace, de mauvaises conditions de conservation et de diffusion restreinte. C'est donc pour pallier ces manques qu'une proposition de relocalisation des archives a été votée par le Conseil du trésor le 18 décembre 1996. Les nouveaux locaux devaient offrir un espace de 7400 mètres carrés destiné au programme du volet diffusion. Cette section devait comprendre des espaces accessibles au public (une salle d'exposition, un amphithéâtre de 120 places, un espace de consultation et de recherche pouvant accueillir 200 personnes et des locaux de services tels : accueil, vestiaire et salle de repos), une zone de traitement et de conservation des archives réservée au personnel (cinq salles de traitement et des ateliers de restauration, de reliure et de communication, des espaces de conservation et une aire de support technique.)
Notons que ce concours visait un double but. En plus de permettre de relocaliser le Centre d'archives de Montréal, le projet lauréat devait mettre en valeur l'édifice du 535 avenue Viger est(occupé tour à tour par l'école des HEC, le collège Dawson, le ministère du Revenu et le ministère de la Sécurité publique), de fait un témoin important de l'architecture institutionnelle du début du XXe siècle.
(Texte CCC) 1997 Montréal, QC
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![]() Toronto City Hall / Hôtel de ville de Toronto DescriptionToronto a eu deux Hôtels de Ville depuis son incorporation en tant que ville en 1833. Ces derniers ont toujours joué un rôle important pour la municipalité. Même aujourd'hui, l'Hôtel de Ville, bien connu des habitants, se distingue clairement comme le siège du gouvernement municipal, malgré sa cohabitation avec des gratte-ciels considérablement plus élevés.
Dans la ville du XVIIIe siècle, la cathédrale et la mairie dominaient la scène urbaine à la fois physiquement et spirituellement. Bien qu'il s'éclipse physiquement, l'Hôtel de Ville de Toronto domine encore par sa présence.
À cet égard, l'Hôtel de Ville de Toronto se distingue de plusieurs centres administratifs municipaux d'Amérique du Nord, où la mairie est juste un autre immeuble de bureaux ne se différenciant guère des structures commerciales qui l'entourent.
Ce concours vise, entre autres, à trouver un design représentant fièrement la fonction de centre administratif municipal du bâtiment. Les designers devront se demander comment créer, par l'architecture du bâtiment, une atmosphère évoquant le gouvernement, la continuité des traditions démocratiques ainsi que le service à la communauté. Ces qualités spirituelles, présentes dans les mairies d'autrefois, devront aussi transparaître dans l'architecture de ce nouvel hôtel de ville moderne.
D'une valeur égale aux qualités spirituelles énoncées précédemment, nous retrouvons les qualités physiques recherchées par la ville. En raison de la solidité de leur construction, la plupart des anciens hôtels de ville sont obsolètes, peu pratique, et ne peuvent pas modifié, sauf à grands frais. La planification ainsi que les techniques modernes offrent dorénavant une plus grande flexibilité et la possibilité d'apporter des changements à moindre coût. Les concurrents doivent se rappeler que ce sont des qualités essentielles dans la planification de l'immeuble. Contrairement aux immeubles de bureaux, les hôtels de ville ont une longue durée de vie et sont plus à risque de subir des changements départementaux majeurs. Il est donc fondamental de rendre ces modifications possibles dans un délai et des coûts raisonnables.
Le talent du concepteur sera principalement démontré par son plan des zones publiques et des zones gouvernementales. Chacune de ces zones offre de multiples possibilités et représente une opportunité pour le concepteur d'exprimer les qualités physiques et spirituelles énoncées précédemment.
(Tiré du programme du concours)
(Traduction automatisée non officielle)
*** Toute documentation visuelle est tiré du livre « A synopsis of The City Hall & Square competition for Toronto, Canada» 1958 Toronto, ON
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![]() Musée d'art contemporain de Montréal / Montreal Museum of Contemporary Art DescriptionPlanifié à la fin des années 50, ce quadrilatère, dont la salle Wilfrid-Pelletier constitue l'élément central, n'a été construit qu'aux deux tiers. Là où l'implantation d'une troisième salle de spectacles avait été prévue, le terrain vacant, laissé pour compte pendant des années, a été transformé de façon sommaire en un espace vert. La décision judicieuse d'implanter le Musée d'art contemporain sur ce site laissait supposer, chez les divers promoteurs, une ouverture d'esprit face à un examen critique de l'aménagement actuel.
Présentement, le terrain de la Place des Arts est utilisé de deux principales façons: durant la saison estivale, le « parc », situé à l'angle sud-ouest, est fréquenté par un public nombreux, alors que le réseau souterrain, seul accès aux salles de concert, relie, hiver comme été, la station Place-des-Arts à la Place Desjardins et à la Place Guy Favreau. La dalle surélevée sur laquelle semble déposee la salle Wilfrid-Pelletier, demeure déserte en toutes saisons, tant du côté est que du côté ouest.
Les solutions envisagées aujourd'hui pour compléter cet îlot inachevé ne correspondent généralement plus à l'esprit des années 60. Sur le plan de l'urbanisme, le concours du Musée d'art contemporain offrait donc aux architectes l'occasion de résoudre, non pas un morceau supplémentaire du quadrilatère, mais plutôt le site entier dont l'emplacement dans la ville a pris depuis quelques années une grande importance. En effet, ce site représente l'un des maillons essentiels du nouvel axe nord-sud reliant le Palais des Congrès au complexe de La Cité et il est adjacent à l'artère est-ouest la plus animée de Montréal, la rue Sainte-Catherine.
(Tiré du commentaire du jury) 1983 Montréal, QC
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![]() New National Gallery of Canada / Nouveau musée des beaux-arts du Canada DescriptionLe nouveau musée national sera situé dans le secteur de la planification de la capitale nationale, appelé Wellington Street West. Ce secteur est délimité par la colline du Parlement à l'est, la rue Wellington au sud, le pont de Portage à l'ouest et la rivière des Outaouais au nord.
Le concept d'organisation de base pour Wellington Street West prévoit un système de communication linéaire reliant le Parliament Hill à Hull via le pont Portage. Le nouveau site de la Galerie nationale et le complexe de construction doivent compléter cet objectif général, tout en offrant un accès facile aux vues associées à la rivière des Outaouais.
Le développement du nouveau musée national, en collaboration avec les édifices du Parlement, les bâtiments judiciaires et les bâtiments culturels, doit compléter les objectifs généraux de planification pour le secteur Wellington Street West, comme indiqué dans la section.
Il existe deux groupes d'utilisateurs prédominants dans le secteur Wellington Street West: (1) les fonctionnaires et (2) les visiteurs de la région. Un nombre important de ces visiteurs arrivera par autobus affrété sur les visites. En outre, il est prévu que le nouveau musée national, la bibliothèque nationale et les activités récréatives proposées pour Richmann Lanrling et l'île Victoria formeront un réseau d'attractions touristiques dans le secteur de la planification qui doit être accessible à tous les piétons, y compris les personnes physiquement handicapées .
Les zones d'accueil des visiteurs pour le repos, l'affichage et l'obtention d'informations manquent sensiblement dans le secteur de la planification, et les projets futurs devraient fournir les zones appropriées pour ces commodités, dans la mesure du possible.
Les activités fonctionnelles du secteur Wellington Street West sont organisées en trois domaines distincts: la circonscription parlementaire, l'enceinte judiciaire et la zone culturelle. Le développement du nouveau complexe du musée national doit compléter les objectifs fonctionnels suivants pour ces enceintes:
A) Développer un système de circulation cohérent reliant les trois enceintes et l'ensemble du secteur de la planification aux installations gouvernementales, commerciales, résidentielles et culturelles dans la zone centrale de la capitale nationale.
B) Encourager l'utilisation publique dans l'ensemble du secteur sans diminuer son importance symbolique;
C) S'adapter à la circulation routière nécessaire et éliminer les surfaces de stationnement à long terme.
D) Veiller à ce que le secteur soit organisé et desservi efficacement et économiquement.
(Tiré du programme du concours)
(Traduction automatisée non officielle) 1976 Ottawa, ON
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![]() Edmonton City Hall / Hôtel de ville d'Edmonton DescriptionLe programme pour l'Hôtel de Ville d'Edmonton a été développé dans le but de répondre aux objectifs suivants :
1. Améliorer l'accessibilité aux services offerts par l'Hôtel de Ville.
2. Réduire la perte d'efficacité occasionnée par la dispersion actuelle des divers secteurs d'opérations.
3. Augmenter l'efficacité de la gestion entre l'administration et les départements.
4. Réduire les coûts reliés au loyer de l'Hôtel de Ville.
5. Fournir à la population d'Edmonton un marqueur urbain approprié à une ville évoluant au titre d'un des centres urbains majeurs de l'Ouest canadien.
Ce concours englobe le site de l'Hôtel de Ville et du Sir Winston Churchill Square, un parc urbain existant et jusqu'ici peu développé. Le but de ce concours est de trouver un design pour le bâtiment principal de l'Hôtel de Ville ainsi qu'un concept pour les espaces extérieurs adjacents importants (parc et zone pour les cérémonies). La commande aux participants n'est pas de résoudre tous les détails, mais de trouver un concept suffisamment flexible pour permettre des modifications au fur et à mesure de l'avancement du projet. Puisque ce dernier est le plus grand projet à voir le jour dans cet emplacement du centre-ville, il est essentiel qu'il soit intégré avec soin dans un contexte urbain plus large.
(Tiré du règlement du concours)
(Traduction automatisée non officielle)
Note: Toute documentation visuelle est tiré du livre «The Canadian Architect/Mars, 1981» 1980 Edmonton, AB
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![]() Musée national de la civilisation / National Museum of Civilization DescriptionLA CRÉATION D'UN MUSÉE NATIONAL DE LA CIVILISATION
Le Décret numéro 80-215 daté du 9 décembre 1980 officialisait la décision du gouvernement de construire à Québec un Musée national de la civilisation.
La réalisation de ce projet permettra d'atteindre simultanément plusieurs objectifs:
- La création du Musée national de la civilisation viendra combler l'absence, au Québec, d'un musée consacré à montrer les diverses composantes de notre civilisation, de ses origines, de son évolution et des diverses influences qui l'ont marquée.
- La nouvelle institution sera dotée des espaces suffisants pour pouvoir montrer au public une importante collection d'objets ethnologiques que les espaces trop restreints du Musée du Québec n'ont jamais permis d'exposer jusqu'ici.
- La venue de grandes manifestations culturelles d'envergure internationale sera encouragée et favorisée par le fait d'avoir un équipement conçu en conformité avec les normes internationales.
- Le futur Musée possèdera tous les services répondant aux programmes d'animation, de conférences et d'ateliers pédagogiques qui assurent un complément indispensable pour la compréhension des oeuvres présentées. L'ensemble des éléments reliés à l'animation muséologique favorisera l'accès pour toute la population à des services culturels actuellement disponibles dans la plupart des pays modernes.
En plus d'être l'instrument privilégié pour l'atteinte d'objectifs directement reliés à la mission propre du musée, on peut s'attendre à ce que ce nouvel équipement contribue à la revitalisation du secteur où sera construit le projet, à la Basse-Ville de Québec près de la place Royale.
LA TENUE D'UN CONCOURS POUR LE CHOIX DU PROJET
En accord avec la procédure gouvernementale qui prévoit la tenue d'un concours pour les projets d'envergure, le ministère des Travaux publics et de l'Approvisionnement a mis en oeuvre cette procédure en essayant de tirer profit au maximum de l'expérience acquise lors des deux concours précédents.
On peut toutefois affirmer qu'aucun changement d'importance n'a été apporté à la procédure suivie pour le projet du Palais de justice de Québec qui avait lui-même fait l'objet d'un concours à l'été 1979.
Cependant, la particularité propre du projet du Musée national de la civilisation, quant à ses modalités de réalisation, se reflète dans la portée même du présent concours. En effet, le ministère prévoit réaliser ce projet en deux phases distinctes. Le concours porte donc sur la conceptualisation de l'ensemble du projet mais vise la préparation des plans et devis pour la seule phase 1 du projet.
Aucune directive ne devra donc être interprétée comme étant un engagement de quelque nature que ce soit de la part du ministère envers les participants pour ce qui est de la phase 2 du projet.
PHILOSOPHIE D'INTERVENTION
La construction du Musée national de la civilisation associée aux projets de recyclage et de restauration en cours a la Place Royale et sur la rue Petit Champlain et a celui éventuellement de l'Université du Québec dans le Vieux-Port, contribuera certes a revaloriser ce quartier portuaire de la Basse-Ville que les mutations socio-économiques des dernières décennies ont laissé pour compte. Il est aussi intéressant de constater que le nouveau musée sera érigé a l'endroit même où, a l'origine, s'est enracinée la civilisation a laquelle il vient rendre hommage.
Toutefois, la conception du projet se présente, au-delà des considérations techniques, sous le signe du défi: de toute évidence, l'imagination et le talent créateur des concurrents seront sévèrement mis à l'épreuve. Car l'insertion d'un bâtiment nouveau a l'intérieur d'une trame ancienne, par surcroît historique et vénérée, doit témoigner d'un haut degré de sensibilité et de raffinement.
Dans un arrondissement historique, l'architecture nouvelle doit s'affirmer dans le respect des témoignages du passé qui en font la richesse. C'est l'harmonie d'échelle, de rythme et de vocabulaire qui marie l'ancien et le nouveau et les rend l'un a l'autre complémentaires. Le geste du concepteur doit s'inspirer largement de l'observation et de l'analyse minutieuse des composantes spécifiques du paysage dans lequel s'inscrit son projet, paysage dont les limites s'étendent bien au-delà du terrain à bâtir. Il peut alors interpréter et intégrer ces composantes au projet dans la mesure où la fonction du nouveau bâtiment le justifie: gabarit, volumétrie, proportions, reculs, dégagements, matériaux, textures, couleurs sont autant d'éléments de composition dont l'usage en rappel peut confirmer une volonté de continuité et d'intégration.
Il ne faudrait pas croire ici que l'intervention contemporaine doive se manifester dans la timidité et le camouflage. Bien au contraire, elle doit faire preuve de fierté, de courage et d'originalité; mais aussi, à cause du caractère historique des lieux, de nuance, de sobriété et de discernement. L'harmonie des formes, la noblesse des matériaux et le raffinement du détail prévalent sur les manifestations architecturales ambitieuses et extravagantes.
En milieu historique, la conservation et la mise en valeur des structures anciennes s'imposent. Contrairement à ce qui se pratique souvent ailleurs, l'addition de bâtiments nouveaux doit contribuer à enrichir et à valoriser la trame ancienne plutôt qu'à la dénaturer.
On fait fréquemment référence lorsqu'il est question d'insérer une construction neuve dans une trame historique, à l'intervention par contraste. Ce concept doit être interprété avec prudence et discernement. Les formes architecturales conventionnelles sont naturellement et inévitablement perturbées lorsque les règles traditionnelles de construction, de définition et d'ordonnancement des espaces intérieurs sont transgressées par le génie créateur de l'architecte. Ainsi qu'en témoigne éloquemment à Paris le Centre culturel Georges Pompidou, le contraste devient alors manifestation de changement, de progrès et constitue en ce sens un enrichissement collectif. Vue de cette manière, l'intervention par contraste est désirable car elle n'est plus le résultat du geste volontaire et gratuit par lequel l'architecte affiche son style et sa personnalité mais le témoignage d'une évolution de la pensée et des comportements humains. Encore que, s'il faut du génie pour transgresser les règles, il faut du talent pour apprivoiser les formes: "le talent sans génie est bien peu de chose. Le génie sans talent n'est rien" (Valéry).
(Tiré du programme du concours) 1980 Québec, QC
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![]() Mississauga City Hall / Hôtel de ville de Mississauga DescriptionLe 22 avril 1982, la ville de Mississauga a invité les architectes canadiens à participer à un concours d'architecture afin de sélectionner un architecte ainsi qu'un design pour le nouvel Hôtel de Ville de Mississauga et son square public. Le nouvel Hôtel de Ville et la place publique se voulaient un endroit où seraient inclus les bureaux de l'administration municipale, jusqu'alors situés dans plusieurs bâtiments séparés, en plus de fournir des espaces pour les futures fonctions civiques.
Le site choisi du nouvel Hôtel de Ville suit le « City Centre Secondary Plan », promulgué en 1979 afin de créer un centre-ville qui serait au coeur de Mississauga. Le site se situe au nord du centre historique de la ville, sur la périphérie de la partie de la ville actuellement développée. Il s'agit du centre géographique de la municipalité, se trouvant à 30 kilomètres du centre-ville de Toronto et à 13 kilomètres de l'Aéroport international de Toronto.
Le nouvel Hôtel de Ville inaugurera un nouveau modèle de développement de la ville, qui permettrait d'étendre la croissance du centre-ville vers l'ouest. Le but est que l'Hôtel de Ville devienne partie intégrante de la vie quotidienne des citoyens, ainsi qu'un endroit pour des évènements spéciaux. Le design du bâtiment devrait accommoder et encourager une administration municipale ouverte et accessible, promouvoir un usage à la fois quotidien ou occasionnel, permettre des assemblées, des réceptions, des actions et rituels publics.
(Tiré de publication officielle) 1982 Mississauga, ON
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Victoria Western Conference Center (Archivage en cours) DescriptionN/A 1983 Victoria, BC
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Concours d'habitation de l'Ordre des architectes du Québec (Archivage en cours) DescriptionN/A 1984 Montréal, QC
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Consultation restreinte pour la construction du complexe Hydro-Québec (Archivage en cours) DescriptionConcours restreint organisé par la société d'État Hydro-Québec afin d'agrandir son siège social et de redonner à la compagnie une image dynamique.
Dominé par l'idée d'un dialogue entre l'ancien et le nouveau, ce concours visait la revitalisation d'un quadrilatère important du centre-ville de Montréal, soit la portion comprise entre les boulevards Dorchester (aujourd'hui René Levesque) et Saint-Laurent. Il s'agissait de renforcer la présence urbaine d'Hydro-Québec tout en consolidant la conservation du patrimoine architectural du quartier. 1986 Montréal, QC
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Mendel Art Gallery (Archivage en cours) DescriptionN/A 1962 Saskatoon, SK
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![]() Chinese Cultural Center / Centre culturel chinois DescriptionCONTEXTE
L'objectif visé par ce concours, restreint aux architectes enregistrés en Colombie-Britannique, était d' « obtenir des concepts de développement pour une Centre Culturel Chinois, en témoignage des talents et de l'imagination des concurrents. Le projet gagnant sera celui qui démontre la plus grande sensibilité et compréhension des besoins philosophiques, sociaux et physiques du commanditaire... sans enfreindre les contraintes strictes de budget et de phasage.»
Pour ce concours, quarante firmes sont concourantes et les membres du jury sont le Dr. Wah Leung, président du Centre Culturel Chinois; Gustavo da Rosa; Dr. Hsio-Yen Shih, directeur de la Galerie Nationale du Canada; Ron Thom et Bud Wood. Le conseiller professionnel est Freeman Chan.
Concernant les objectifs et la portée du concours, les commanditaires ont souligné que le centre culturel «à titre d'organisation et, après ce concours, à titre de bâtiment, constitue un symbole des besoins et des aspirations de la communauté. Ainsi, le centre est porteur d'une signification culturelle plus grande que la plupart des réalisations architecturales. Le centre culturel agira tel un générateur d'idées et d'activités... Puisant son inspiration du passé, présentant les réalités du présent et projetant les aspirations du futur, tel une expression physique de l'identité culturelle canado-chinoise en développement. » Plusieurs groupes culturels minoritaires disposent des centres culturels, comme le souligne le programme, mais la communauté Chinoise - une des plus grandes communautés minoritaires de Vancouver - n'en possède pas, révélant ainsi la difficulté d'unifier une population divergente et de provenances variées.
L'implantation s'effectuera sur un site privilégié de Chinatown, et les considérations à l'égard du design urbain «seront significatives pour la restauration et le développement du quartier. » Ainsi, les projets soumis seront soigneusement étudiés selon cet aspect. La relation entre le centre et les actuelles activités des la rue Pender; le projet d'amélioration du paysage urbain des rues de Chinatown; la connexion piétonne entre la rue Carrall et Gastown; la potentielle relation directe entre la baie False Creek et la réémergence des activités sur la rue Keefer, sont toutes des préoccupations initialement soulignées par le programme du concours. Deux problèmes principaux concernant le site ont été identifiés : le niveau de l'eau de la baie False Creek, dont une partie fut enfouie afin de créer les terres, et les lignes de services enfouies dans la partie sud et le quadrant nord-est du site - toutes impossible à déplacer.
PROGRAMME ET RÉPARTITION DES ESPACES
La planification de la construction nécessite la flexibilité des espaces, un phasage réaliste et «des solutions efficaces respectant les limites du terrain alloué afin d'augmenter la qualité en accord avec le budget.» (Une répartition des superficies est disponible dans le Tableau 1). Également, il est à noter que l'aménagement détaillé du Jardin Chinois de 1.6 acres (0.6 hectares) n'est pas requis dans les soumissions des concurrents - encore une fois, seul le concept est exigé.
Le budget total de construction du concours pour les phases 1 et 2 est de 5,25 millions ($) et celui du jardin est de 1.5 millions ($), financé par le gouvernement fédéral. Le budget réservé à la phase 1 est des 1,65 millions ($) en plus du budget pour le jardin, ce qui donne un total de 3,15 millions ($). Le programme inclue les sections suivantes :
Community :
L'arrivée et l'espace d'entrée devraient être à la fois symbolique et fonctionnel. La conceptualisation est laissée à la discrétion des concurrents, mais pourrait être imaginé tel un point focal, une colonne vertébrale liant les espaces, ou une extension de d'autres espaces d'activités. Les espaces extérieurs pouvant rassembler et contenir de larges foules seront très importants durant les festivals de la communauté. Aussi, des espaces extérieurs couverts et protégés pourraient être utiles lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises, par exemple pour des bazars, des kiosques, des danses de lions, des démonstrations d'arts martiaux, etc. La communauté Chinoise est généralement constituée d'une population en provenance du sud, où le climat tropical permet la tenue d'activités culturelles orientées vers les rues et l'espace extérieur. Ce faisant, les activités festivalières sont plus susceptibles d'être réussies lorsqu'elles se déroulent dans un environnement urbain extérieur.
Éducation :
Ces installations seront parmi les plus utilisées du centre, à la fois en journée et soirée. Les salles de classes doivent être flexible et multifonctionnelles pour accommoder les changements d'activités. La lumière naturelle est valorisée.
Bibliothèque d'Exposition :
Le hall est un espace non défini. Il est laissé à la discrétion des concurrents et pourrait être combiné à d'autres espaces d'activités. L'exposition permanente sera un espace muséologique dédié aux contributions des premiers immigrants chinois. Les artéfacts seront présentés selon des configurations à la fois intérieures et extérieures, afin de refléter le cadre culturel de développement de la communauté du 19eme siècle au Canada et en Chine. La moitié de la bibliothèque servira aussi de salon des ainés.
Commercial :
Cet espace servira au renforcement des activités commerciales de la rue Pender, tout en facilitant les opérations financières du centre. La première phase commerciale sera composée d'une boutique de souvenirs et de cadeaux ainsi que d'un salon de thé et d'un restaurant, tout deux gérés par le centre. Les concurrents devrait prendre avantage du Jardin Chinois lors de la localisation du salon de thé / restaurant.
(Tiré du règlement du concours)
(Traduction automatisée non officielle) 1978 Vancouver, BC
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Mainland South Community center (Archivage en cours) DescriptionN/A 1982 Halifax, NS
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Fonds FIC, Mixed Use Development (Archivage en cours) DescriptionN/A 1988 Montréal, QC
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Toronto Ballet / Opera House (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Toronto, ON
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![]() Vieux-Port de Québec : Bassin Louise / Québec Old Port: Louise Basin DescriptionVoisin de l'arrondissement historique du Vieux-Québec et plus particulièrement de la Place Royale, le Vieux-Port englobe un secteur riche en histoire et symbolique du milieu traditionnel des activités portuaires et maritimes. Ce territoire, d'une superficie de quelque 33 hectares, se compose de deux entités distinctes, soit le bassin Louise et la Pointe-à-Carcy qui borde le fleuve St-Laurent.
Le gouvernement du Canada aura déboursé, à la fin de 1987, plus de cent millions de dollars pour assurer le réaménagement de ce territoire. La plus grande partie des investissements a, jusqu'à présent, porté sur des travaux d'infrastructures, pour plusieurs dizaines de millions de dollars. Parallèlement. l'élaboration de plans et devis des bâtiments s'est poursuivie à un rythme accéléré et la plupart sont présentement en cours de réalisation. Nous prévoyons qu'ils seront complétés à temps pour la tenue. sur notre territoire, de l'événement international commémorant le 450e anniversaire de l'arrivée de Jacques Cartier au Canada.
Outre les travaux d'infrastructures réalisés sur l'ensemble du territoire, les investissements consentis auront porté principalement sur le secteur de la Pointe-à-Carcy. Ce secteur sera animé par des activités commerciales, administratives et socio-culturelles, tandis que le pourtour du bassin Louise intérieur. abritant un port de plaisance d'environ 350 embarcations, sera principalement voué à des fins résidentielles.
C'est donc dans le secteur du bassin Louise que la Société du Vieux-Port de Québec concentre maintenant ses énergies, en planifiant de façon cohérente l'ensemble des terrains disponibles à l'habitation en périphérie du bassin Louise intérieur. Nous prévoyons, pour ce faire, solliciter l'intérêt de l'entreprise privée, par la voie de demande de propositions de développement publiques. Nous espérons que les premières unités d'habitation seront mises en chantier dès l'automne 1984. Par ailleurs. compte tenu de notre rôle de développeur et de coordonnateur des investissements publics et privés, nous ne voulons pas abandonner le contrôle qualitatif du développement résidentiel à l'entreprise privée et nous désirons nous doter d'un mécanisme qui assurerait un tel contrôle, tout en permettant une certaine latitude
de réalisation.
Ceci est d'autant plus critique, compte tenu de:
a) L'incapacité du marché à absorber en une seule phase plusieurs centaines d'unités d'habitation;
b) la volonté de la Société de susciter l'intérêt d'un grand nombre de promoteurs;
c) la capacité restreinte des développeurs régionaux à supporter des risques financiers;
d) la nécessité d'assurer un développement en phase, tout en maintenant une cohérence entre plusieurs développeurs.
Conscients des difficultés que ces contraintes nous imposent, la Société immobilière du Canada (Vieux-Port de Québec) inc. désire par le présent concours se doter d'un plan image couvrant l'ensemble des terrains disponibles en périphérie du bassin Louise. La Société ne désire pas être le maître d'oeuvre du projet, à l'exception du secteur prévu pour le marché public, et par conséquent ne s'engage pas à réaliser le projet avec la firme choisie comme celle ayant présenté le meilleur projet. Cependant, à partir de ce plan image la Société invitera les différentes entreprises privées évoluant dans l'industrie de la construction et d'opération d'ensembles immobiliers à présenter des propositions de réalisation d'une partie ou de l'ensemble du projet, à l'intérieur du cadre que le résultat du concours leur imposera. Ce plan guide dirigera et contraindra l'intervention des entreprises privées intéressées à la réalisation du projet.
(Tiré du règlement du concours) 1984 Québec, QC
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Toronto Bay Adelaide Park (Archivage en cours) DescriptionN/A 1990 Toronto, ON
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Unitarian Church (Archivage en cours) DescriptionN/A 1989 Sherbrooke, QC
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![]() Cité internationale de Montréal DescriptionLes promoteurs de ce concours international d'aménagement urbain visent deux objectifs principaux:
1- la mise en valeur du secteur en y recourant aux meilleurs apports du savoir-faire de pointe et du talent international dans la résolution de problèmes urbains;
2 - une émulation internationale en retenant les solutions et éventuellement les équipes professionnelles les plus aptes à valoriser les potentiels et les vocations du secteur, en vue de polariser les fonctions internationales de Montréal.
Savoir-faire de pointe
Les candidats sont appelés à optimiser une solution d'ensemble dans le contexte de l'expertise internationale vis-à-vis des projets similaires. Nous soulignons ici quelques éléments de contexte à considérer:
- l'usage des droits aériens de l'autoroute Ville-Marie et les solutions techniques les plus adéquates en termes de structure, de ventilation, de sécurité publique, de coûts impliqués, d'une autoroute en tunnel et en tranchée.
- les raccordements entre le réseau urbain d'artères de grande circulation, le réseau autoroutier et les rues de desserte locale, de même que la distribution et l'accessibilité des parkings et des quais de chargement/déchargement.
- l'intégration possible d'un mode de transport en commun de petit gabarit, raccordé au réseau existant de métro, pour desservir la ville ancienne (arrondissement historique du Vieux-Montréal), le secteur du concours, et le Centre des Affaires.
- le respect du patrimoine bâti, en assurant la continuité du tissu urbain plutôt que la rupture de ses maillons.
- les solutions à envisager en tenant compte du climat rigoureux de Montréal (fontaines, déneigement, chauffage urbain, réseau piéton abrité, loisirs d'hiver, etc.).
- la mise en valeur des espaces publics et des monuments existants.
- l'éclairage conçu pour la circulation automobile, la circulation piétonne, et la mise en valeur du milieu bâti.
Émulation internationale
Les participants sont appelés à identifier pour le secteur du concours des éléments aptes à confirmer la vocation internationale de Montréal, tout autant au plan des vocations (affections des sols et vocation des immeubles) que du tissu urbain. On s'attend donc à ce qu'ils manifestent une certaine familiarité avec des efforts semblables déployés par d'autres villes mondiales, particulièrement celles qui accueillent le siège permanent d'organismes internationaux et qui ont su mobiliser les milieux d'affaires et le secteur public dans la réalisation conjointe d'immeubles commerciaux et de grands équipements de rassemblement.
(Tiré du programme du concours) 1990 Montréal, QC
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La maison des architectes (Archivage en cours) DescriptionN/A 1988 Montréal, QC
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Center for Environmental Science and Engineering of the University of Toronto (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Toronto, ON
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Chaussegros de Léry (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Montréal, QC
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![]() Art Gallery of Ontario / Musée des beaux-arts de l'Ontario DescriptionEn 1966, en réponse aux besoins changeants de l'organisation, le conseil d'administration de la galerie d'Art de Toronto et le Gouvernement de l'Ontario donnent ensemble un nouveau mandat à la galerie. La Galerie d'Art de l'Ontario entreprend donc la troisième grande étape du programme d'expansion pour devenir le premier musée d'arts visuels en Ontario. L'achèvement des deux premières étapes en 1977 avaient propulsé l'AGO (Art Gallery of Ontario) au titre d'institution artistique d'envergure internationale. Le public s'attend donc à une programmation de qualité de sa part. Afin de continuer à proposer un calendrier exceptionnel d'expositions et de programmes publics, la galerie devait poursuivre son expansion avec la troisième étape.
Cette compétition de design instaurera une tribune pour le développement d'un grand édifice public. Le projet gagnant devra répondre aux contraintes et objectifs du programme, mais devra aussi incarner les buts spirituels de la galerie.
La troisième étape devra répondre à un ensemble de valeurs qui bénéficieront, non seulement à la communauté artistique et aux visiteurs, mais aussi au voisinage et aux gens qui travaillent dans l'institution
Pour la communauté artistique, la troisième étape constituera un centre international incontournable des arts visuels. II devra aussi être un lieu de rencontre informel entre artistes, critiques et professionnels.
Pour les visiteurs, la troisième étape rendra la galerie plus invitante. Ainsi, les visites deviendront plus ludiques, pratiques et divertissantes.
Pour le voisinage, la troisième étape devra changer radicalement l'empreinte du bâtiment. La galerie aura une nouvelle apparence extérieure dont le quartier pourra être fier.
Pour le personnel de la galerie et les volontaires, la troisième étape fournira un nouvel environnement de travail. Il devra être à la fois confortable, pratique et efficace. Il devra susciter leur investissement et leur fierté.
Enfin, la troisième étape rendra la galerie engageante et accessible pour tout type de publics. Le projet lauréat devra répondre aux attentes du public ainsi qu'aux exigences et contraintes du programme.
(Tiré du règlement du concours)
(Traduction automatisée non officielle) 1986 Toronto, ON
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![]() Centre musical du lac MacDonald, CAMMAC / Lake MacDonald Music Centre, CAMMAC DescriptionCe concours visait à doter le centre musical CAMMAC de nouvelles installations pouvant être utilisées durant la saison hivernale. Le centre CAMMAC, fondé en 1952 sur les rives du lac à la Loutre dans le comté d'Argenteuil, est un centre de bienfaisance dédié à l'enseignement de la musique dans un esprit familial et dans le respect de l'environnement. Le concours sur invitation a été lancé en 2002. Suite à un appel de candidature national, 14 firmes ont soumis un dossier de candidature. De ces 14 dossiers, quatre ont été retenus pour la seconde phase pour faire l'objet d'une prestation rémunérée.
Les objectifs de ce concours étaient : de permettre une utilisation maximale des installations déjà présentes sur le site; de construire un nouveau bâtiment pour les activités en période hivernale; de construire une salle de concert à vocation pédagogique et de prévoir un aménagement global afin de respecter l'atmosphère déjà unique du centre musical. Le projet devait être écologique, efficace et performant en plus de s'intégrer parfaitement au milieu environnant. En outre, on espérait pouvoir en arriver à un projet architectural qui soit en mesure de traduire l'esprit du centre CAMMAC décrit comme « une association sans but lucratif qui offre des activités aux musiciens amateurs de tous les âges et de tous les niveaux avec l'objectif de développer leurs talents dans un cadre amical et non-compétitif. »
(Texte CCC) 2002 Harrington, QC
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Nouvelle bibliothèque de Saint-Hubert / Saint-Hubert New Library DescriptionEn septembre 2007, avec l'annonce d'une importante aide financière de 4 400 000$ de la part du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF), la ville de Longueuil lance le concours de la bibliothèque de Saint-Hubert. Ce concours est ouvert à tous les architectes du Québec, membres de l'Ordre des architectes du Québec (OAQ). Il se tiendra en une étape, précédée d'une procédure de sélection de trois concurrents sur dossier de candidature.
Le projet s'implantera au coeur de l'arrondissement à l'entrée nord-est du Parc de la Cité qui est reconnu pour son lac et ses vastes espaces champêtres. L'établissement profitera, de par sa localisation, des avantages que le parc peut lui offrir et se verra par le fait même devenir une porte d'entrée pour ce dernier. Avec ses 3957m² et un budget initial de 11 600 000$, la bibliothèque de Saint-Hubert sera le premier bâtiment culturel d'envergure de l'arrondissement. Ce projet répondra au déficit de superficie des bibliothèques de la ville en accroissant considérablement la qualité des services aux usagers. En ce sens, il importe d'en faire un bâtiment urbain, visible du boulevard Cousineau, l'une des grandes artères de la ville.
En 2005, la ville de Longueuil adoptait un plan de conservation et de gestion des milieux naturels et le Parc de la Cité fait partie de ces zones protégées. Le projet devra donc être innovateur, inventif et se positionner quant aux différents choix environnementaux tels que la sélection des matériaux, des aménagements, la gestion efficace de l'eau et la qualité de l'air.
(Texte CCC) 2008 Longueuil, QC
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Center Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1974 Edmonton, AB |
![]() Musée Huron-Wendat à Wendake / Huron-Wendat Museum in Wendake DescriptionCe concours, lancé en 2002, visait la réalisation d'un musée de la nation huronne-wendat, d'une superficie de 1600 m². Le concours architectural provincial était appuyé par la Direction de la Capitale-Nationale du ministère de la Culture et des Communications du Québec, et a attiré près de 25 firmes d'architectes. Le défi était de concevoir un bâtiment représentatif des valeurs de la nation tout en les réactualisant, pour participer, si possible, au projet de requalification du village de Wendake, dernière réserve huronne-wendat habitée du Canada, avec un rapport à l'environnement en conformité avec les valeurs de cette nation.
Par ce concours, le conseil de la nation huronne-wendat cherchait à se doter d'espaces pour regrouper les différentes collections de leur artisanat, tel que souhaité par la communauté, et ainsi favoriser le développement d'un tourisme national et international, l'une des sources principales de développement de la réserve. Il espérait aussi obtenir un bâtiment représentatif de leur culture. Le musée ne devait pas s'imposer comme un objet à contempler contenant des artefacts, mais comme un cadre de vie générant des lieux et des environnements propices au déploiement d'expériences culturelles riches et signifiantes. Le musée devrait donc fournir un ensemble de dispositifs interactifs et d'objets permettant de faire ressentir aux visiteurs, par l'ambiance, la vision de la nation huronne sur le monde.
Le projet du musée de la nation huronne-wendat s'inscrit dans une série d'actions. En marge du concours, l'on retrouve d'autres projets tels que la rénovation de la maison Tsawenhohi dédiée à la sauvegarde, à la transmission et à la mise en valeur des savoir-faire traditionnels, la requalification urbaine et architecturale du Vieux-Wendake, etc. chargés de participer à la mise en valeur de l'héritage de la nation par une politique culturelle concertée.
(Texte CCC)
2002 Wendake, QC
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Erindale College Student Centre (Archivage en cours) DescriptionN/A 1996 Toronto, ON
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![]() Université du Québec / École nationale d'administration publique (ENAP / INRS) (Archivage en cours) DescriptionLancé par l'École nationale d'administration publique, l'Université du Québec et l'Institut national de la recherche scientifique, ce concours portait sur l'ajout d'un pôle d'enseignement et de recherche au récent programme de revitalisation du quartier Saint-Roch, jusque là constitué principalement par la création d'ensembles culturels. .Ainsi, le concours portait sur la construction de deux immeubles, l'un destiné à abriter les locaux de l'École Nationale d'Administration Publique (10 400 mètres carrés) et l'autre réservé aux locaux du siège social de l'Université du Québec et de la section culture et société de l'Institut National de Recherche Scientifique (7 240 mètres carrés). Ce complexe, destiné à être érigé sur des terrains cédés par la ville de Québec dans Le quartier Saint-Roch, l'un des plus vieux de la ville, devait dialoguer avec une zone ayant subi, depuis sa création au 18e siècle, de nombreuses mutations. Le concours comportait un enjeux urbain important , et prévoyait notamment la conservation et l'intégration d'une ancienne banque située sur le site.
Le but de ce concours était autant de satisfaire les besoins des institutions qu'à retisser les mailles d'une ville en lambeaux et il était clair que la solution proposée se devait d'être prudente et traditionnelle dans sa perception de l'urbain. Pour ce concours, le programme était extêmement précis et les normes de présentation assez éxigeantes.
Tiré de ARQ février 1997, #95 1995 Québec, QC
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Public Complex Humberwood Center (Archivage en cours) DescriptionN/A 1993 Humberwood, ON
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Vancouver Library Square (Archivage en cours) DescriptionN/A 1992 Vancouver, BC
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![]() Projet pour la mise en valeur de la Biosphère (Archivage en cours) DescriptionLancé en 1991, ce concours pluridisciplinaire avait pour but le réaménagement du dôme géodésique de Buckminster Fuller, construit pour l'Exposition universelle de 1967, en un « musée de l'eau appelé Biosphère, un centre de veille et d'éveil à l'environnement.
Ce concours visait à souligner l'importance de la Biosphère comme symbole international et comme élément métaphorique du rapport qui s'établit entre l'homme, son environnement, la collectivité et le rôle d'acteur et d'intervenant qu'il tient au sein de cette dernière. Le cours d'eau qui traverse le paysage, soit le fleuve Saint-Laurent, représente le miroir et la mémoire de la cité. Dans ce contexte, le concours s'inscrivait dans la poursuite d'une démarche intellectuelle et d'une réflexion écologique déjà entamée par Fuller. Le défi était d'autant plus grand que les concurrents devaient soumettre un projet traduisant une solide compréhension des stratégies de conservation.
Ce concours a nécessité la présence de deux conseillers professionnels afin d'assurer une bonne compréhension des différents enjeux et de reconnaître les objectifs liés à l'intégration d'un lieu dit « d'éveil et de veille scientifique ». Cependant, le manque d'information quant aux exigences techniques et programmatiques a soulevé des interrogations chez plusieurs membres organisateurs, c'est pourquoi plusieurs révisions ont été effectuées avant l'appel officiel de propositions pré-conceptuelles en 1992, année soulignant le 25e anniversaire de l'Exposition universelle de Montréal. 1991 Montréal, QC
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![]() Centre de production et de diffusion culturelles de Carleton / Carleton Production and Cultural Centre DescriptionDepuis plusieurs années, les différents organismes culturels et les citoyens de la région de la Baie-des-Chaleurs exprimaient le désir de se doter d'une infrastructure pour mettre en valeur la qualité de leur travail artistique. En 1985, s'élaborait un projet pour rendre possible l'acquisition d'équipements culturels conformes aux exigences du milieu professionnel. Par la suite, il a fallu plus d'une décennie et de nombreuses études avant le lancement du concours. Finalement c'est en hiver 1997, qu'un comité a été formé dans le but de présenter un projet réaliste répondant aux besoins des organismes professionnels et amateurs.
Les intervenants culturels de la Baie-des-Chaleurs voulaient un centre identitaire, un endroit qui permette de maximiser les échanges entre les intervenants culturels et de rendre plus accessible la culture à l'ensemble de la population. Associés aux organismes professionnels et amateurs, le Centre d'études collégiales de Carleton et la bibliothèque municipale ont permis de consolider le projet dans un contexte régional regroupant le monde de la culture, de l'éducation et des communications.
On notera que ce projet s'inscrit dans l'esprit du protocole d'entente signé entre le ministère de la Culture et des Communications et le ministère de l'Éducation du Québec. À l'aube de l'an 2000, il était destiné à agir comme stimulant dans une région souvent oubliée.
(Tiré des documents de concours) 2000 Carleton Saint-Omer, QC
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Monument à la mémoire des victimes de la tragédie de l'École Polytechnique (Archivage en cours) DescriptionN/A 1999 Montréal, QC
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![]() Les Jardins de Métis Concours d'idée : Paysage et architecture / Métis Gardens Ideas Competition: Landscape and Architecture Description« Les Jardins de Métis travaillent actuellement à la préparation d'un projet de développement en plusieurs volets qui prévoit, entre autres, la mise en oeuvre, à partir de l'an 2000, d'un festival international de l'art des jardins contemporains, forum unique d'innovation en architecture du paysage. »
(Tiré de l'appel de candidatures, juillet 1999)
En 1999, un concours d'idées en architecture et en architecture de paysage a été lancé par les Jardins de Métis. Suite à un appel public de candidatures, trois équipes de concepteurs ont été sélectionnées parmi une vingtaine de candidatures et elles ont été invitées à participer à un workshop en résidence d'une durée de sept jours. Ce concours visait le réaménagement global du site des Jardins et du Festival et la réalisation des infrastructures d'accueil et de service du site.
Par ce concours, on visait la création d'un jardin du 21e siècle, un aménagement paysager contemporain qui s'inspire également des caractéristiques physiques et historiques du site de Métis. Tel que spécifié dans le programme, l'enjeu était de « contribuer, par la création d'un véritable Parc/Paysage, à donner une identité paysagère forte, cohérente, originale et riche de significations à l'ensemble du site. Cette nouvelle identité devra être perceptible à l'arrivée même du site par le traitement des abords, des accès et de la zone d'accueil. Elle devra aussi participer de diverses manières à l'enrichissement de l'expérience du visiteur. » On mentionnait aussi dans les postulats de départ, la nécessité de travailler avec un concept général unificateur en mesure de transmettre des images aux visiteurs futurs. 1999 Grand Métis, QC
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![]() Dundas Square / Place Dundas DescriptionLa ville de Toronto a le plaisir d'annoncer un concours national en deux étapes pour la conception de Dundas Square. Dundas Square sera un nouvel espace public ouvert situé au coeur de Toronto, une place urbaine animée qui servira de pièce maîtresse de la revitalisation de la rue Yonge, au centre-ville.
La réussite de la conception et de la construction de Dundas Square est d'une importance vitale pour le projet de réaménagement de Yonge Dundas, qui promeut la revitalisation de la rue Yonge. La ville de Toronto est attachée à l'excellence de la conception et a choisi un concours de conception comme moyen d'atteindre cette excellence et d'attribuer un contrat de conception.
La forme et le caractère de Dundas Square refléteront les objectifs du projet de réaménagement, les activités qui se dérouleront sur la place et les aménagements environnants, ainsi que les objectifs publics exprimés par les groupes consultatifs de la communauté. La conception de la place reflétera également les diverses exigences imposées par la construction d'un parking souterrain sous la place et la création de nouvelles connexions avec la station de métro Dundas TTC et le système de passerelles souterraines PATH.
La création d'une nouvelle place publique majeure au coeur de Toronto représente un magnifique défi en matière de conception. En préparant leurs propositions, les concurrents doivent tenir compte des possibilités suivantes :
Ce site, localisé sur la rue principale historique de Toronto, est au centre de la région urbaine et la conception doit refléter l'image métropolitaine, l'énergie et l'excitation qui caractérisent de tels lieux dans les grandes villes du monde.
Toutes les villes ont besoin de lieux mémorables de beauté et d'identité pour enrichir leur vie civique. Dundas Square est une telle opportunité, tant pour la place elle-même que pour les aménagements proposés à l'intérieur de celle-ci. Dundas Square pourrait bien être le lieu d'un grand plan d'eau, d'un élément d'art public ou d'une autre installation majeure.
La place doit être un lieu très animé en raison de son emplacement, de ses heures d'utilisation et de la forte densité de circulation des piétons et des véhicules qui la traversent et l'entourent, et elle doit pouvoir accueillir différents niveaux et types d'utilisation. Elle doit pouvoir accueillir avec souplesse des événements formels et informels, petits et grands, ainsi que les besoins des visiteurs et des résidents de tous âges.
La place doit compléter et contribuer à l'activité générée par les développements environnants, dont la conception et les modes d'utilisation affecteront grandement la vie de la place. Dans la mesure du possible, ces activités doivent être facilement intégrées à la place.
La conception de la place doit donner un sentiment de sécurité à ses utilisateurs, offrir une surveillance formelle et informelle efficace et permettre un accès sans obstacle.
La conception de la place doit tenir compte de la réalité du climat de Toronto et prévoir des mesures d'atténuation des extrêmes de chaleur, de froid et de vent afin de permettre une utilisation de la place en toute saison.
Le stationnement et la station de métro de la TTC ont des exigences fonctionnelles et d'accès qui doivent être considérées comme des opportunités plutôt que comme des contraintes pour la conception de la place.
La conception doit refléter le fait que Dundas Square n'est pas seulement un espace ouvert majeur sur la rue Yonge, mais aussi une entrée vers l'Université polytechnique Ryerson et la zone résidentielle en développement à l'est.
La conception de la place doit être suffisamment robuste et facile à entretenir pour supporter les niveaux d'utilisation et les types d'activité prévus.
La conception de la place doit reconnaître la fonction des rues Dundas et Yonge en tant qu'importantes voies de circulation et de transit et doit encourager de manière appropriée la circulation sécuritaire des piétons dans ces rues.
La conception de la place doit reconnaître l'engagement de la ville à l'égard des objectifs environnementaux par le biais de principes et de pratiques environnementales appropriés.
(Tiré des documents de concours)
(Traduction automatisée non officielle) 1998 Toronto, ON
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![]() Chapiteau des Arts de la Cité des arts du cirque / Arts Tent of the City of Circus Arts DescriptionEn chantier depuis 1999, le projet de la Cité des arts du cirque prévoyait, notamment, la construction d'un grand chapiteau qui a fait l'objet d'un concours d'architecture, lancé en mai 2002. La Cité des arts du cirque, située dans le quartier Saint-Michel, est un projet urbain de transformation de l'ancienne carrière Miron en parc d'art environnemental. Fondée par l'École nationale de Cirque, le Cirque du Soleil et En piste, cette Cité se veut un regroupement permanent de personnes et d'infrastructures visant la formation, la recherche, la création et la production dans le domaine du cirque. Un concours conjoint d'architecture et d'aménagement urbain a donc été lancé en 2002 dans le but de choisir une équipe pluridisciplinaire pour l'étude et la réalisation du projet de construction du Chapiteau des arts et de l'aménagement du site environnant.
Le Chapiteau des arts devait servir à regrouper les activités culturelles, tout en servant de lieu à vocation municipale de type « Maison de la culture ». Véritable porte d'entrée du complexe environnemental, le bâtiment devait être conçu comme un lieu de signalisation, un symbole pour le public et pour la Cité des arts du cirque. En plus de la conception proprement architecturale, ce concours comportait un volet d'aménagement urbain. Il s'agissait donc de concevoir et de réaliser l'aménagement urbain nécessaire au déploiement de la Cité des arts du cirque et à l'intégration du Chapiteau des arts au complexe environnemental de Saint-Michel. Le programme du chapiteau comprend une salle de spectacle ainsi qu'un lieu d'exposition et un hall d'accueil.
Le concours de la Cité des arts du cirque s'inscrit dans une démarche québécoise et internationale visant à promouvoir la qualité du milieu bâti. Plus spécifiquement, le concours offre une opportunité unique de réflexion multidisciplinaire sur la revitalisation d'un site urbain fortement contaminé.
(Texte CCC) 2002 Montréal, QC
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Projet Faubourg Québec (Archivage en cours) DescriptionN/A 1993 Montréal, QC
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![]() Centre financier Boulevard de la Caisse populaire Desjardins à Drummondville / Boulevard Financial Center of Desjardins Credit Union in Drummondville Description(...) les dirigeants de la Caisse populaire Desjardins à Drummondville envisageaient, au printemps de 1991, de recouvrir au concours d'architecture pour la conception de leur centre financier Boulevard, une commande d'environ 1,3 million de dollars.
Le concours du projet est un concours sur invitation, d'une seule étape, exigeant la présentation d'un esquisse préliminaire exposant graphiquement la problématique urbaine du projet, une solution générale et la mise en forme d'un parti architectural. Sa formule particulière devait d'abord répondre à deux principes généraux énoncés par le promoteur :
*Favoriser l'achat chez soit, c'est-à-dire octroyer la commande à une agence d'architecture locale;
*Encourager les jeunes entrepreneurs, c'est-à-dire lancer un appel à la « jeune architecture » du Québec à fin d'élargir le bassin de concurrents possibles.
Aussi, la priorité des organisateurs du concours de Drummondville a été d'établir un programme qui contienne des critères qualitatifs propres à humaniser les impératifs techniques de l'organisation des espaces.
Cette thématique, l'énergie du pluriel, s'inspire de la nature même du Mouvement Desjardins, véritable organisation coopérative dont la force naît du nombre et dont l'énergie naît du mouvement du nombre.
Le programme énonçait trois vocations : une première évidente, favorisant la l'échange économique; une deuxième, inédite, préconisant l'apport socioculturel de la caisse dans son milieu; enfin, une troisième, initiatrice, celle-là, cherchant à apporter une proposition bâtie de qualité qui puisse influencer l'évolution de la typologie urbaine du « boulevard ». De plus, quatre objectifs conceptuels incitaient les concurrents à créer un bâtiment énergique, révélateur, concret et intelligent.
(Tiré de revue spécialisée) 1991 Drummondville, QC
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Place de l'Amérique française (Archivage en cours) DescriptionN/A 1991 Québec, QC
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![]() La Pulperie de Chicoutimi, bâtiment 1921, volet muséal / La Pulperie de Chicoutimi, 1921 building, museum component Description« La Pulperie de Chicoutimi est un complexe muséologique, culturel, patrimonial et récréatif unique, qui offre aux visiteurs à la fois un parc naturel, un site historique classé et un musée régional d'art, d'histoire et d'ethnologie. » (Tiré du règlement du concours)
En 1997, la Ville de Chicoutimi, en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada, ainsi qu'avec la Corporation gestionnaire, lançaient un concours pour la rénovation et le recyclage de la Pulperie de Chicoutimi, le bâtiment 1921 dans lequel on voulait relocaliser le Musée régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce concours sur invitation limité aux architectes de la région du Saguenay prévoyait également l'ajout d'une construction d'environ 1600 m2 pour prolonger l'ancienne pulperie. Les architectes participants à ce concours devaient former des consortiums avec des bureaux ayant une expertise reconnue dans le domaine muséal.
« Le 1921 est une véritable cathédrale industrielle (comme les autres bâtiments du site), un gigantesque artefact en soi. On est saisi dès l'entrée par une impression de démesure. Par conséquent, de faire sentir l'immensité de cet espace constitue nécessairement le tout premier objectif de toutes interventions sensibles. » (Tiré des documents du concours)
La Pulperie, complexe industriel de production de pulpe de bois pour la production de papier, a joué un rôle capital dans l'histoire socio-économique de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et a été classé site historique en 1984. Le site profite des qualités de l'architecture industrielle de l'époque soit une structure d'acier très expressive et une qualité spatiale interne indéniable, créée par de très grandes portées. Le programme architectural demandait aux architectes d'agir dans le respect de ces caractéristiques pour réussir l'insertion de la fonction muséale en ces lieux. La construction du projet lauréat (consortium R. Côté/Galienne/Moisan/Fortin) a été terminée en 2002. 1997 Chicoutimi, QC
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![]() Salle de spectacles de Rimouski / Rimouski Performance Hall Description« Principal pôle économique et institutionnel de l'Est du Québec, Rimouski est une ville de spectacles de premier niveau au Québec. L'implantation au centre-ville d'une salle de spectacle de huit cent quatre-vingt-quatre (884) sièges correspondant aux standards professionnels permettra à la ville de Rimouski de pallier à la désuétude de ses équipements de diffusion et de confirmer son titre de pôle de diffusion majeur dans l'ensemble de l'industrie du spectacle au Québec. » (Tiré des documents du concours)
En 2001, la Ville de Rimouski lançait un concours d'architecture provincial qui devait permettre de choisir un architecte pour la conception et la réalisation de sa nouvelle salle de spectacle de plus de 850 places. À cette salle, devaient être jumelés des studios de danse. Suite aux études préparatoires au concours, les organisateurs du concours prirent la décision d'aménager les studios de danse dans l'ancien Centre civique et de construire la nouvelle salle de spectacle, et ses différents services, en prolongement de ce bâtiment. De plus, le programme du concours prévoyait l'aménagement d'une place publique pouvant servir de lieu de rassemblement lors d'événements importants.
Ce concours posait notamment la problématique d'implantation et d'intégration des nouveaux bâtiments à leur milieu urbain environnant. Tels que présentés dans le programme du concours, les principaux enjeux concernaient le caractère symbolique du projet au coeur de la ville et la matérialisation tant à l'extérieur (en regard du contexte des bâtiments avoisinants) qu'à l'intérieur du projet proposé.
(Texte CCC) 2001 Rimouski, QC
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![]() Théâtre du Vieux-Terrebonne / Old Terrebonne Theatre DescriptionCe concours lancé par la Société de développement culturel de Terrebonne (SODECT) visait la construction d'un nouveau théâtre de 624 places dans le Vieux-Terrebonne. Le site choisi pour la construction, soit le parc civique longeant la rivière des Mille-Îles, s'inscrivait dans l'aire de protection de la Maison Bélisle, classée bien culturel. Le projet devait permettre la restructuration du Vieux-Terrebonne et mettre en valeur le patrimoine architectural et le contexte naturel du site par le développement d'un dialogue avec la ville et le paysage riverain. La commande comportait trois parties distinctes soit la construction du théâtre, l'agrandissement du stationnement situé sur le parc civique et l'aménagement d'une place publique devant le théâtre. Ainsi, le nouveau théâtre devait permettre de «conserver le caractère intimiste propre à la vocation traditionnelle du Théâtre du Vieux-Terrebonne, particularité qui le distingue des autres salles de la région» (tiré du programme p. 2). Le projet lauréat devait également répondre aux préoccupations actuelles en matière environnementale.
Dans la première phase du concours, le parti architectural devait démontrer comment l'implantation choisie pour le théâtre allait permettre de maximiser le potentiel du site et de ses aménagements par le choix entre deux hypothèses d'implantation et d'intégration architecturale : l'implantation pavillonnaire ou implantation urbaine. Dans la deuxième phase du concours, les enjeux étaient multiples: impact du projet dans le milieu environnant, matérialisation et traitement des façades et des espaces publics, organisation et système de fonctionnement du théâtre, mise en forme du caractère intimiste de la salle, développement d'une approche concertée en matière de patrimoine et d'écologie.
(Texte CCC)
2002 Terrebonne, QC
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Ornementations architecturales (Archivage en cours) DescriptionN/A 1984 Montréal, QC |
Aquatic Center (Archivage en cours) DescriptionN/A 1982 Saint John, NB
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Concours d'habitation (Archivage en cours) DescriptionN/A 1971 Trois-Rivières, QC
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Abbaye de Saint-Benoît-du-lac (Archivage en cours) DescriptionN/A 1988 Saint-Benoît-du-lac, QC
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Master Plan Confederation Birthplace Area (Archivage en cours) DescriptionN/A 1993 Charlottetown, PE
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Queen's University Biosciences Research Center Complex (Archivage en cours) DescriptionN/A 1994 Kingston, ON
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University of Waterloo Student Center (Archivage en cours) DescriptionN/A 1993 Waterloo, ON
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Mackenzie Art Gallery (Archivage en cours) DescriptionN/A 1986 Regina, SK
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![]() Salle de spectacles de Saint-Hyacinthe / Saint-Hyacinthe Performance Hall DescriptionCe concours, lancé en 2002 par la Ville de Saint-Hyacinthe, visait à doter la ville d'un nouvel équipement culturel qui lui permettrait de respecter la politique culturelle adoptée en 1993. Par la construction de cette salle « multicapacitaire et multidisciplinaire de 674 places » (tiré de ARQ, février 2005, n°130, p.8), Saint-Hyacinthe entendait assurer son rôle de capitale culturelle régionale. Le site du concours (un stationnement situé au centre-ville et longeant la rivière Yamaska) présentait plusieurs défis en ce qui concerne l'intégration urbaine et le patrimoine bâti environnant.
L'enjeu du concours était donc de construire une salle dont le nouvel aménagement saurait s'intégrer au site et à l'architecture environnante tout en assumant sa place au sein du paysage culturel québécois. Pour l'implantation et l'intégration architecturales, les participants devaient prendre position entre deux hypothèses proposées : une implantation de type « monumental», en relation avec la rivière, ou encore une implantation plus urbaine qui allait contribuer à consolider l'activité du centre de la ville. La nouvelle salle devait pouvoir servir d'espace scénique professionnel, mais aussi servir de point de rencontre, de lieu de rassemblement, voire même de place publique urbaine pour les habitants de la région. Ainsi, grâce à ce nouvel espace urbain, la ville de Saint-Hyacinthe allait pouvoir jouer pleinement son rôle de capitale culturelle régionale.
Ce concours a été lancé à tous les architectes du Québec. Lors de la deuxième étape, sept équipes ont été retenues et invitées à soumettre une esquisse-concept accompagnée d'un texte de présentation du concept.
(Texte CCC) 2002 Saint-Hyacinthe, QC
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Regina's International Urban Development Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1974 Regina, SK
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Palais des congrès de Montréal (Archivage en cours) DescriptionN/A 1978 Montréal, QC
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Sparks Street Mall (Archivage en cours) DescriptionN/A 1985 Ottawa, ON
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Grand Théâtre de Québec (Archivage en cours) DescriptionN/A 1964 Québec, QC
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Oshawa's New Thornton Cemetery (Archivage en cours) DescriptionN/A 1984 Oshawa, ON
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Arches Competition, Calgary Winter Olympics 1988 (Archivage en cours) DescriptionN/A 1988 Calgary, AB
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![]() Ateliers municipaux de la Ville de Montréal (Archivage en cours) DescriptionN/A 1989 Montréal, QC
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![]() Canadian Clay and Glass Gallery / Galerie canadienne de la céramique et du verre DescriptionEn octobre 1986, huit importants cabinets d'architectes en exercice au Canada ont été invité à soumettre des projets pour une galerie contemporaine canadienne d'oeuvres d'argile et de verre : l'édifice devant être situé sur un terrain important de la ville de Waterloo en Ontario donné par le gouvernement municipal. Les fonds provenait à part égale du gouvernement canadien, de la province de l'Ontario et du secteur privé.
Les propositions ont été évaluées par un jury international sous la houlette du professeur Kenneth Frampton et les lauréats ont été annoncés en décembre de cette année-là suivi par une exposition publique de toutes les propositions.
Du à des délais de financement, la construction fut reportée jusqu'au début de 1989. Pendant ce temps, les coûts de construction ont augmenté de telle façon qu'il était devenu nécessaire de reconsidérer l'étendue du programme original.
Programme
Cette galerie a pour mission de collectionner, documenter, préserver, étudier, exposer et diffuser les plus belles pièces d'art contemporain faite d'argile, de verre, de verre teinté et de verre trempé produites par des artistes canadiens et internationaux. Un programme dynamique d'expositions et d'événements à portée nationale sera soutenu par un groupe de professionnels. Le bâtiment devra intégrer les aires principales d'exposition et une attention particulière devra être donnée à la galerie vouée à l'exposition des pièces de verre teinté. Cette dernière doit donc faire preuve d'un design original et innovateur. Au niveau programmatique, la galerie nationale comprendra un salon de thé, une boutique, un théâtre, une bibliothèque et centre de documentation, un atelier pour souffler le verre et finalement, un espace pour l'administration. Un aménagement extérieur de qualité doit y être prévu afin d'y permettre la tenue d'activités. De plus, le tout doit être conçu en prévision d'un éventuel agrandissement.
La commande exigeait que la Galerie :
- Créé un environnement unique et innovateur pour l'exposition des objets de céramique et de verre
- Établisse et développe un dialogue avec le lac Silver et le paysage environnant
- S'adresse aux complexités du contexte urbain, en tentant d'un côté, de s'accommoder aux conditions existantes difficiles tout en générant une vision de ce que pourrait devenir un site donné et un terrain environnant
- Considère et anticipe une stratégie pour une future expansion
- Puisse offrir un environnement libre d'obstacles pour les personnes handicapées
- Soit une structure énergiquement efficace. (Aucune analyse énergétique n'était requise des concurrents.)
Site
Le site pour la nouvelle Galerie Canadienne de Céramique et de Verre est localisée à Waterloo, en Ontario. La ville de Waterloo est située environ à 100 Km de Toronto à l'extrémité ouest du lac Ontario et abrite une population de 35 000 habitants.
Le site pour la nouvelle Galerie Canadienne de Céramique et de Verre est sur l'îlot nord-ouest à l'intersection des rues Erb et Caroline, adjacent aux quartiers chics et centraux de la Ville de Waterloo. Situé à la limite sud-est du parc Waterloo, le site est encadré par la rue Caroline, le chemin de fer CNR et au sud par le lac Silver.
(Tiré des documents de concours)
(Traduction automatisée non officielle) 1986 Waterloo, ON
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Place Hôtel de ville de Sherbrooke (Archivage en cours) DescriptionN/A 1984 Sherbrooke, QC
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Canadian Chancery (Archivage en cours) DescriptionN/A 1982 Washington D.C.,
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L'espace Maskoutain (Archivage en cours) DescriptionN/A 1989 Saint-Hyacinthe, QC
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Civic Complex Competition, Pickering (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Pickering, ON
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Trenton Memorial (Archivage en cours) DescriptionN/A 1985 Trenton, ON
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Simon Fraser University (Archivage en cours) DescriptionN/A 1963 Burnaby, BC
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![]() L'Anglicane de Lévis, mise aux normes / L'Anglicane de Lévis, upgrading to new standards DescriptionLe projet de réaménagement de L'Anglicane s'inscrit dans une dynamique de développement des arts et de préservation d'un patrimoine architectural important. À Lévis, la vocation culturelle donnée à L'Anglicane depuis de nombreuses années, en est garante. L'Anglicane est un ancien temple religieux maintenant utilisé comme salle de spectacle et de concerts.
En 1999, l'église Anglicane située à Lévis, près de Québec, a fait l'objet d'un concours visant la mise aux normes de ses installations scéniques. L'église avait déjà été transformée en salle de spectacle d'environ 200 places en 1984, mais depuis, les exigences du public et des artistes ayant beaucoup changé, L''Anglicane, telle qu'on la dénomme aujourd''hui, nécessitait un réaménagement plus en profondeur. Étant donné la grande valeur patrimoniale du bâtiment, de l''ensemble urbain ainsi que du parc la bordant, ajouté à la qualité acoustique reconnue de la salle de spectacle, un comité tripartite a été mandaté pour diriger l''étude de réaménagement du bâtiment. Ce comité était constitué des représentants de la Ville de Lévis, de Diffusion culturelle de Lévis ainsi que du ministère de la Culture et des Communications.
L''enjeu de ce concours était double puisqu''il fallait projeter un ajout architectural à cet édifice existant tout en assurant la compréhension du site et de son histoire. Le programme du concours suggérait également que « l'aménagement d'une cour extérieure fermée, propice à la production de spectacles, d'événements culturels et sociaux serait une avenue qu'il serait pertinent de considérer ». Il fallait prévoir un espace servant de foyer et de vestiaire, améliorer les espaces réservés à l'accueil des artistes et des équipes techniques (loges, salon vert, débarcadères, etc.), améliorer les infrastructures techniques, le tout en respectant le caractère patrimonial du bâtiment.
Le lauréat, la firme Dan S. Hanganu architectes a vu son projet construit et terminé à l'automne 2003.
(Tiré du programme du concours) 1999 Lévis, QC
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Pavillon du Québec pour l'Exposition universelle de 1967 (Archivage en cours) DescriptionN/A 1964 Montréal, QC
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La Maison de l'arbre du Jardin botanique de Montréal (Archivage en cours) DescriptionN/A 1995 Montréal, QC
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![]() Identification extérieure de la Place des Arts / Exterior Identification of Place des Arts DescriptionLa Société de la Place des Arts lance ce concours d'architecture en septembre 2001 visant l'identification extérieure de l'immeuble et des sociétés qui l''habitent. L'objectif est la réalisation d'éléments de signalisation afin de reconnaître facilement l'entrée du complexe depuis la rue Sainte-Catherine et l''identification extérieure des commerçants locataires de la galerie marchande, ainsi que l'identification extérieure des compagnies résidentes et des différents événements organisés par la Société de la Place des Arts.
Ce concours sur invitation, en une seule étape, a permis aux projets de l'Atelier Big City, Dupuis Le Tourneux et Hal Ingberg de se développer jusqu'à l'esquisse. La formation d'équipes multidisciplinaires, sous la direction d'un architecte, a été fortement encouragée, étant donné que le projet de signalisation et d'identification relève de compétences de plusieurs autres disciplines, telles que les designers industriels, designers graphiques, designers d'exposition ou artistes.
L'Atelier Big City, associé au Studio Maurice Cloutier Designers et à l'artiste Andrew Foster, en est l'équipe lauréate. Leur projet se traduit par une paroi informative de verre bleuté surmontée d'une marquise lumineuse également de verre. Malheureusement, ce projet n'a pas vu la construction.
(Texte CCC) 2001 Montréal, QC
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Place d'Youville (Archivage en cours) DescriptionLe projet d'aménagement de la place d'Youville faisant l'objet du présent document est issu des intentions d'intervention dans les lieux publics du Vieux-Montréal, définies dans l'entente sur le développement culturel de Montréal, entre la Ville de Montréal et le Ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ) pour les années1995 à 1999. Le projet, tel que décrit dans l'entente, envisage l' « aménagement d'un espace public de qualité à la place d'Youville dans la partie à l'est de la rue Saint-Pierre ».
(...)
<br>L'objet visé par le projet d'aménagement consiste à rehausser la figure de la place et à révéler la spécificité du lieu public au coeur du secteur ouest du Vieux-Montréal. Le projet proposé doit répondre aux objectifs suivants : <br>
1-structurer l'espace entre les façades; cet espace est compris comme l'espace e la place; <br>
2-établir des relations visuelles et fonctionnelles entre le plan de la place (horizontal) et les plans des bâtiments adjacents (vertical) dont principalement les édifices publics significatifs; <br>
3-renforcer les liens de contacts entre la place et son contexte à travers les rues attenantes en tenant compte des vues sur la place et depuis la place; <br>
4-singulariser chacun des sous-espaces de la place selon le rôle particulier qu'il joue par rapport à l'ensemble; <br>
5-définir l'identité du lieu en tant que lieu synthèse, porteur de richesses archéologique, historique, culturelle et patrimoniale; <br>
6-accorder une importance particulière à la vocation publique et piétonnière du lieu en privilégiant des activités non programmées; <br>
7-conserver et protéger in situ la richesse archéologique de la place, et limiter au minimum les interventions d'excavation afin de minimiser l'impact sur les vestiges archéologiques. <br>
Bien que la proposition se doit d'être respectueuse des caractéristiques propre du lieu et de son contexte, les objectifs précédents n'impliquent aucun a priori quant au langage de l'expression formelle de la proposition à soumettre.
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Extrait du programme 1997 Montréal, QC
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Toronto Island Public/Natural Science School (Archivage en cours) DescriptionN/A 1996 Toronto, ON
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![]() Pavillon des sciences de l'Université Concordia, Campus Loyola / Concordia University Science Pavilion, Loyola Campus DescriptionAu coût de $58 millions, le concours du pavillon des Sciences de Concordia lancé en 1999 était une initiative de cette dernière afin d'améliorer les infrastructures du campus Loyola, situé au coeur du centre-ville montréalais. Le défi était grand : en plus de répondre aux exigences techniques sous-jacentes à son programme, le bâtiment devait révéler sa nature emblématique et refléter la modernisation de la cité universitaire. Au niveau fonctionnel, comme le pavillon allait devenir le lieu principal de recherche et d'avancement scientifique, le jury avait souligné l'importance de soumettre une proposition écologique, en lien avec les objectifs et la mission sociale de l'institution, et avant-gardiste, en terme d'adaptabilité et de flexibilité de l'aménagement. Par exemple, le réseau de circulation ainsi que l'organisation des laboratoires devaient faciliter le transport d'équipement et prévoir d'éventuelles modifications ou rénovations d'installations. Au niveau formel, le programme appelait l'intégration d'un bâtiment contemporain s'inscrivant dans l'environnement et le contexte urbain du campus. Le dialogue entre le nouveau pavillon et l'architecture traditionnelle du début du siècle des bâtiments existants devait transparaître et contribuer à la création d'un environnement cohésif et convivial.
(Texte CCC) 1999 Montréal, QC
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![]() Markham Municipal Building / Bâtiment municipal de Markham DescriptionLe nouveau bâtiment municipal de Markham est destiné de regrouper les activités associées au gouvernement de la ville et la prestation de services municipaux.
Il est souhaité que le bâtiment municipal de Markham fasse partie intégrante de la vie quotidienne des citoyens, ainsi qu'une place pour des événements spéciaux. La conception du bâtiment devrait accommoder et encourager un gouvernement ouvert et accessible, en promouvoir l'usage quotidien et périodique, ainsi que permettre des assemblées, réceptions, initiatives publiques et rituels civiques. Le programme inclut un nombre d'équipements publics sans vocation législative ou administrative qui servent à varier l'usage public du bâtiment. Le système de circulation doit promouvoir une pénétration du public à l'intérieur du bâtiment pour en accroitre l'usage.
L'importance de l'interaction publique avec le gouvernement, ainsi que la conscience civique, se reflète dans l'emplacement visible du bâtiment municipal à l'intersection de l'autoroute 7 et l'avenue Warden. Le terrain devrait inclure des lieux de rassemblement, d'exhibition et de récréation. Le hall du bâtiment regrouperait les mêmes fonctions que ceux du terrain, mais à l'intérieur.
En tant qu'incarnation symbolique de la ville, le bâtiment municipal devrait présenter une image cohérente et identifiable.
Comme la ville est en perpétuelle croissance et changement, la question d'une représentation appropriée de la ville est particulièrement importante et difficile. Elle doit devenir un précédent et agir comme catalyseur pour le développement du centre-ville, tout en reconnaissant le contexte existant.
Enfin, le conseil municipal souhaite un design qui tient compte de la dualité de la ville, qui comprend plusieurs communautés historiques tout en abritant un nombre important d'industries technologiques contemporaines. Le bâtiment devrait aussi tenir compte des fonctions du gouvernement avec dignité.
(Texte CCC) 1986 Markham, ON
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![]() Tip Top Tailors DescriptionCe concours a été lancé en 1994 par la compagnie Dylex qui était propriétaire du site de Tip Top Tailors. Il s'agit d'une propriété de 13,200 m2 implantée à l'extrémité de Garrison Common et à la rencontre du Harbourfront, nouveau quartier incluant des usages culturels, résidentiels et commerciaux établis dans l'ancien port industriel de Toronto au bord du lac Ontario.
Le concours, visait la reconnaissance de l'importance de la propriété dans le contexte portuaire de Toronto et l'exploration des options de redéveloppement du site du Tip Top Tailors. Le concours invitait les candidats à proposer une programmation qui explore le potentiel du site et qui favorise la flexibilité et la mixité de fonctions.
Le site a la particularité d'inclure un bâtiment historique de style Art Déco. Cette ancienne manufacture construite en 1929 est répertoriée depuis 1987 par the Toronto Historical Board (actuellement Heritage Toronto). Le concours prévoyait la rénovation de ce bâtiment, le réaménagement de son parvis au nord et la conception d'agrandissements à l'arrière.
Le concours organisé par Urban Strategies Inc. (anciennement Berridge, Lewinberg, Greenberg, Dark Gabor) a nommé l'agence Quadrangle en association avec Peter Pran de Ellerbe Becket comme lauréats du concours. Cependant le projet n'a pas été réalisé et c'est seulement en 2005 que le bâtiment historique a été restauré, agrandi et réaménagé en lofts résidentiels par la compagnie Context qui est devenue propriétaire des lieux.
(Texte CCC) 1994 Toronto, ON
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![]() École nationale de cirque / National Circus School DescriptionConcours organisé en 2001 pour l'étude et la réalisation du projet de construction de l'École nationale de cirque, une institution nationale d'enseignement supérieur dédiée aux arts du cirque et spécialisée dans la formation professionnelle et le perfectionnement des artistes.
Ce concours s'inscrivait dans une vaste entreprise, soit celle de la mise sur pied, à Montréal, d'une Cité des arts du cirque, un lieu à haute concentration d'activités de formation, de création et de production. Ce projet de la Cité des arts du cirque, en chantier depuis le printemps 1999, résultait d'une démarche partenariale et multisectorielle ayant mobilisée une multitude de partenaires privés et publics. Plus spécifiquement, la Cité des arts du cirque se définit comme: « un regroupement physique majeur et permanent de personnes et d'infrastructures de cirque dans le domaine de la formation, la recherche, la création et la production; un carrefour physique et virtuel, à l'échelle planétaire, favorisant les rencontres multiculturelles et multidisciplinaires; le pôle culturel du complexe environnemental Saint-Michel, un projet urbain majeur de revitalisation de la carrière Miron.» En plus de l'agrandissement du bâtiment du Cirque du Soleil et de la construction de l'École nationale de cirque, le projet prévoit plusieurs autres installations dont le pavillon d'accueil et le Chapiteau des arts.
Le bâtiment de l'École occupait une place prédominante au sein de la Cité puisqu'elle représentait la « pierre angulaire de sa mission de développement des arts du cirque. » (tiré du programme section 1.3 Contexte structurel). Le programme prévoyait divers espaces destinés à l'enseignement dont trois studios de grandes dimensions, une palestre, deux studios de danse, deux studios multifonctionnels, une salle de musculation, des cubicules de pratique, un laboratoire de conception et de fabrication d'accessoires, un costumier, des salles de classes, un laboratoire informatique, un centre de documentation, des bureaux, un hall d'entrée, des locaux de services et un stationnement.
(Texte CCC) 2001 Montréal, QC
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Centre sportif de la Petite Bourgogne (Archivage en cours) DescriptionN/A 1998 Montréal, QC
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![]() Musée du Fjord / Fjord Museum DescriptionSuite aux inondations qui avaient ravagé le Musée du Fjord en 1996, les autorités de ce musée ont réorienté la vocation du centre d'exposition pour en faire un centre d'interprétation du milieu de la Baie selon quatre thématiques: « Arrondissement patrimonial de la sagamie, un fjord fascinant, la présence de l'industrie et place aux gens d'ici ». Le projet devait proposer une solution pour le réaménagement intérieur du musée existant et pour un ajout qui permettrait au musée d'assumer pleinement sa nouvelle fonction.
Les organisateurs du concours visaient donc l'amélioration du bâtiment existant par une intervention qui devait néanmoins être modeste. L'enjeu était d'en arriver à une organisation intérieure plus fonctionnelle et plus souple tout en créant un intérieur chaleureux et agréable. Le système de circulation de l'ensemble existant devait également être repensé. Fait intéressant, dès la première phase du concours, dans le programme, on spécifiait que l'administration du musée était « ouverte aux solutions novatrices par rapport aux approches muséales traditionnelles. »
(Tiré du programme du concours) 2001 La Baie, QC
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![]() Pavillon du gouvernement canadien pour l'Exposition universelle d'Osaka 1970 / Canadian Government Pavilion Japan World Exposition Osaka 1970 DescriptionLe chantier de l'Expo 67 à Montréal était encore en cours, quand le Canada a confirmé sa participation à l'exposition suivante, celle d'Osaka 1970, devenant ainsi le premier pays étranger à confirmer présence à l'exposition japonaise. Première du genre en Asie, elle avait pour thème « progrès et harmonie pour l'humanité », dans le but de montrer au monde l'image d'un Japon développé et avant-gardiste.
Le contexte de l'organisation du concours pour le pavillon canadien à Osaka coïncide avec le développement économique de l'après-guerre, le baby-boom, la Révolution tranquille québécoise, le centenaire de la confédération canadienne et l'exposition universelle de Montréal 1967. Il y avait ainsi un certain enthousiasme avec les expositions universelles et le rôle que les pavillons nationaux pourraient jouer dans la représentation diplomatique et culturelle du pays à l'étranger. Organisé par le Ministère du commerce et la Commission des expositions du gouvernement canadien, ce concours a réuni 208 architectes, plusieurs desquels étaient aussi auteurs de bâtiments sur le site de l'exposition montréalaise.
D'une durée de six mois, et avec deux étapes de projets, ce concours soulève un débat autour d'une discussion sur quelle serait la meilleure image que le Canada devrait apporter à l'exposition japonaise. Le rapport du jury laisse claire que le pavillon doit atteindre une image « forte et dramatique » et qu'il doit se démarquer des autres pavillons de l'exposition. En bref, une image d'auto confiance. Des six projets finalistes, le jury a choisi celui des architectes de Vancouver, Arthur Erickson et Geoffrey Massey, avec l'argument que ce projet présentait l'approche la plus sensible de l'image du Canada et dégageait un lien appréciable avec la sensibilité esthétique japonaise.
(Texte CCC) 1966 Osaka,
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Cooper Technology Center (Archivage en cours) DescriptionN/A 1994 Toronto, ON
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Canadian Tribute to Human Rights (Archivage en cours) DescriptionN/A 1985 Ottawa, ON
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AIDS Memorial (Archivage en cours) DescriptionN/A 1990 Toronto, ON
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![]() Théâtre des Deux Rives / Deux Rives Theater DescriptionLe concours d'architecture sur invitation en une seule phase du Théâtre des Deux Rives a été lancé en 2003 par la Société pour la promotion d'événements culturels du Haut-Richelieu. L'objectif de ce concours était la rénovation et l'agrandissement de ce théâtre afin de souligner son rôle culturel dans la région.
Le Théâtre des Deux Rives est logé dans l'aile Est du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, ce dernier, créé en 1968, a permis de regrouper trois institutions d'enseignement de la région, soit le Séminaire de Saint-Jean, l'École des Métiers de Saint-Jean et l'École d'infirmières de l'Hôpital de Saint-Jean.
Ce concours d'architecture devait servir à repenser l'ensemble de l'aménagement du Théâtre des Deux Rives. Un effort particulier était exigé afin de renforcer l'identité visuelle et l'autonomie fonctionnelle du Théâtre des Deux Rives par rapport au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le concepteur sélectionné devait revoir la configuration, l'architecture, ainsi que la finition de la salle, tout en proposant une amélioration importante tant, du point de vue du fonctionnement des espaces techniques, des aires d'accueil, que des services au public.
(Texte CCC) 2003 Saint-Jean-sur-Richelieu, QC
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![]() Théâtre de la Bordée / La Bordée Theater DescriptionConcours lancé par le Théâtre de la Bordée en 2000 pour la construction d'un nouveau complexe abritant une salle de spectacle de 350 places ainsi qu'une salle de répétition, des espaces administratifs et tous les espaces techniques requis. Le Théâtre de la Bordée, une compagnie ayant pour mission la diffusion et la production de pièces de théâtre de type populaire devait être relocalisé dans le quartier Saint-Roch, situé dans la Basse-Ville de Québec, un quartier qui était alors en pleine revitalisation grâce notamment à la présence plus nombreuse d'artistes parmi les résidents et de l'implantation de l'École des arts visuels de l'Université Laval.
Dans le programme du concours, le Théâtre de la Bordée avait fait état de certains désirs quant au parti architectural que les architectes devaient adopter pour le nouvel édifice. On souhaitait que « la façade sur la rue Saint-Joseph soit largement vitrée, offrant ainsi aux passants la vue d'un hall d'entrée et d'un foyer accueillants et dynamiques, de par leur volume et leur éclairage, mais aussi chaleureux. » De plus, on voulait un espace d'affichage extérieur suffisamment grand et on souhaitait que la signalisation extérieure de l'édifice fasse partie intégrante des préoccupations des architectes.
(Texte CCC) 2000 Québec, QC
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![]() Université Concordia. Campus Sir George Williams (Archivage en cours) DescriptionN/A 2000 Montréal, QC
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Forum Quebec 90, architecture and urban ideas (Archivage en cours) DescriptionN/A 1990 Québec, QC
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![]() Palais de justice de Québec / Québec City Courthouse DescriptionEVOLUTION DU ROLE DES PALAIS DE JUSTICE
Traditionnellement, le rôle premier de l'administration de la justice à l'intérieur des murs d'un palais de justice était de permettre aux tribunaux de rendre des jugements, soit pour mettre fin à des litiges en matière civile, soit pour assurer l'application des lois criminelles et pénales .
Le palais de justice était alors le lieu privilégié de ceux, juges, avocats ou auxiliaires de la justice qui y travaillent quotidiennement. Le citoyen y avait accès surtout pour obtenir justice.
Au cours des dernières décennies, la justice a étendu et diversifié ses activités pour mieux répondre au développement social et économique d'une société en évolution, de telle sorte que le palais de justice est devenu un endroit de services non seulement aux justiciables, mais également à tous les citoyens.
Aujourd'hui, le citoyen se rend au palais de justice pour s'y marier civilement; il y vient pour enregistrer des déclarations de sociétés ou encore pour y faire un dépôt volontaire. C'est un endroit ou on traite d'affaires familiales, de probation et à grâce à la présence du Tribunal de la jeunesse, on y traite également de questions relatives à la jeunesse.
De plus en plus, le citoyen considère le palais de justice non seulement comme un endroit où il va défendre ses droits, mais aussi où il peut s'en enquérir. Il faut donc que le palais de justice donne l'image d'un endroit accueillant où le citoyen puisse se retrouver et éprouver un sentiment d'appartenance.
Si au cours des dernières années les institutions judiciaires ont dû s'adapter aux besoins de l'heure, elles devront dans l'avenir s'orienter vers de nouvelles perspectives. La cadence accélérée de l'évolution sociale, économique et technologique ne permet pas de s'arrêter en cours de route.
Certains indices comme la déjudiciarisation progressive de certains tribunaux, une tentative d'uniformisation de la procédure judiciaire, laissent déjà présager de nouveaux modes d'action des institutions judicaires. Des techniques nouvelles, comme l'informatique pour une meilleure diffusion de l'information, l'enregistrement des débats, le microfilmage des documents légaux et leur visionnement font déjà leur entrée discrète dans nos palais de justice. C'est un signe du désir de la justice de profiter du développement technologique.
Puisque nos institutions judiciaires doivent de toute évidence participer à l'existence de la collectivité et se tenir dans le courant du progrès, le cadre physique qui les abrite, soit, le palais de justice, doit fournir toutes les conditions rendant possible l'évolution.
L'EMPLACEMENT DANS LA VILLE
Le futur Palais de justice de Québec sera construit à la basse ville de Québec à l'est du quartier St-Roch et dans le secteur de l'ancienne Gare du Palais.
Ce site se trouve à la jonction d'artères majeures de circulation automobile à Québec, soit l'autoroute Dufferin-Montmorency, le boulevard Charest - rue St- Paul et le boulevard Des Capucins.
A la jonction d'artères majeures de circulation (autoroute Dufferin, boulevard Charest et boulevard des Capucins) ce bâtiment sera voisin du projet municipal de gare intermodale.
Ce projet peut aussi contribuer à mettre en valeur et à entraîner le développement des berges de la rivière St-Charles et des terrains avoisinants. Anciennement à vocation industrielle, ces terrains sont maintenant principalement destinés à l'habitation. Le Bassin Louise et le Fleuve St-Laurent peuvent enfin constituer un centre d'intérêt visuel.
APERÇU DU PROGRAMME DES BESOINS
Le futur Palais de justice devra s'intégrer à la trame urbaine du quartier dans lequel il sera implanté. Les accès et aménagements extérieurs devront contribuer à rendre l'ensemble du projet accueillant.
Une partie des stationnements mis à la disposition des occupants sera logée en sous-sol; l'autre partie prévue pour ces derniers ainsi que les places réservées au public seront aménagées hors-terre à proximité du bâtiment principal.
La planification des circulations internes tiendra compte des différentes activités et de la clientèle diversifiée que l'on retrouve à l'intérieur du palais de justice. Ainsi, on prévoira cinq types de circulations:
- une circulation publique qui desservira principalement les salles d'audiences et les services aux cours tels les greffes;
- une circulation restreinte, principalement réservée à la magistrature, qui reliera les bureaux des juges aux salles d'audiences. Cette circulation contrôlée servira aussi aux jurés, au personnel des cours et, occasionnellement, à des avocats ou visiteurs;
- une circulation sécuritaire adulte par laquelle circuleront les prévenus et leurs gardiens. Cette circulation reliera le sas des véhicules cellulaires aux quartiers de détention adulte et aux satellites de détention adjacents aux salles d'audiences des cours pénales;
- une circulation sécuritaire juvénile qu'emprunteront les jeunes et leurs surveillants pour se rendre du sas des véhicules aux locaux du garde des jeunes;
- une circulation de service pour les besoins spécifiques d'opération du bâtiment.
(Tiré du programme du concours) 1979 Québec, QC
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![]() The Fathers of Confederation Memorial Building / Bâtiment commémoratif des Pères de la confédération DescriptionEn tant que premier édifice du centenaire du Canada, l'édifice des Pères de la Confédération (maintenant appelé le Centre des arts de la Confédération) a créé un précédent important tant en termes de programme culturel que d'adoption d'un idiome brutaliste pour les projets ultérieurs du Centenaire du Canada. Ce concours était lancé sous forme de concours ouvert à tout architecte membre de l'association des architectes de la Nouvelle-Écosse (NSAA) seul ou en consortium. Le site de 6.3 hectares devait inclure une bibliothèque, un théâtre et une galerie d'art entourant, sur trois côtés, le Mémorial Hall. Le quatrième côté est délimité par la Province House, site de la première conférence de la confédération en septembre 1864. Parmi les 47 propositions reçues, le premier prix a été accordé à la firme montréalaise Affleck, Desbarats, Dimakopoulos, Lebensold, Sise & Schonauer. Le concours compte également un deuxième prix, deux troisièmes prix ex aequo et six mentions.
(Texte CCC) 1961 Charlottetown, PE
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Civic Auditorium (Archivage en cours) DescriptionN/A 1956 Vancouver, BC
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![]() Place Jacques-Cartier / Jacques-Cartier Square DescriptionLa ville de Montréal (sous Jean Doré) et le ministère de la culture lancent le concours d'idées en 1990 dans le but de récolter des propositions venant des quatre coins du monde et de créer des principes directeurs dans le réaménagement futur de la place Jacques Cartier. Ils obtiennent 122 propositions venant de 28 pays différents, une envergure encore jamais atteinte par un concours montréalais.
Situé en plein coeur du quartier historique de Montréal, le concours vise le réaménagement de deux espaces publics de grande importance : la place Jacques Cartier et la rue Saint-Paul. Il englobe aussi deux îlots à l'est de la place (suite à l'abandon d'un tunnel routier et la démolition d'un stationnement), ainsi que la redéfinition des rues Le Royer, Saint-Claude et Notre-Dame.
Il s'agit de mettre en valeur une place d'envergure dans l'histoire de Montréal, d'en faire un axe incontournable et un espace dynamique, contemporain et intégré. Deux objectifs sont mis de l'avant : le prolongement de la place afin de créer un corridor visuel et un lien harmonieux entre la ville et la rive du fleuve Saint-Laurent, ainsi que la mise en valeur du quartier historique.
Les principaux enjeux abordés sont l'aménagement et l'organisation interne de la place Jacques Cartier, la circulation piétonne, les liens entre la place et le fleuve Saint-Laurent et le respect du patrimoine bâti.
(Texte CCC) 1990 Montréal, QC
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![]() Concours pour la représentation Canadienne à la Biennale de Venise - 1995 / Canadian participation to the Venise Biennale Competition DescriptionConcours d'idées transcanadien, lancé le 19 octobre 1994 et organisé sur la base de l'anonymat par le Centre Canadien d'Architecture, le Conseil canadien des écoles universitaires d'architecture et l'Institut royal d'architecture du Canada sous les auspices et avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada. Sous le titre Réciprocité : Nouveaux territoires de l'architecture canadienne, ce concours devait permettre de sélectionner 16 projets lauréats qui auraient pour mandat de représenter la jeune architecture canadienne lors de la Biennale internationale d'architecture de Venise de 1995. Il s'agissait de concevoir un projet conceptuel pour un pavillon canadien de l'architecture à Venise (d'au moins 800 m3) qui puisse abriter une exposition d'architecture. Le projet devait s'inscrire dans une collaboration avec un représentant d'une autre discipline (arts visuels, danse, philosophie, histoire, biologie, informatique, littérature, science de l'environnement...). Les projets soumis devaient donc suggérer, par l'image et par l'écrit, une vision particulière de la notion de réciprocité entre l'architecture et les autres disciplines. De jeunes architectes, de jeunes diplômés et des étudiants des dix écoles d'architectures du Canada ont participé à cette compétition.
La Biennale d'architecture de Venise (qui devait, cette année-là se tenir en même temps que la Biennale d'art) a été reportée à l'année suivante, soit en 1996, du fait d'un double manque d'argent et d'espace. Les 16 projets lauréats ont été présentés lors de la Biennale de 1996 en complément à une exposition dédiée au travail de la firme Patkau architects.
(Texte CCC) 1995 Venise,
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Place for Architecture (Archivage en cours) DescriptionN/A 1997 Montréal, QC
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Toronto City Hall Renovation (Archivage en cours) DescriptionN/A 1998 Toronto, ON
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Une cité-jardin à Rosemère (Archivage en cours) DescriptionN/A 1993 Rosemère, QC
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Seaton Land Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1994 Seaton, ON
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![]() Benny Farm DescriptionUn concours de plan d'ensemble à l'intérieur d'une démarche participative
La genèse du projet de redéveloppement de Benny Farm : les controverses
La construction de l'ensemble d'habitations à loyer modiques de Benny Farm remonte à 1946-1947. L'architecte Harold James Doran avait alors été chargé de la conception du plan d'ensemble. Incarnation éloquente des réflexions modernes sur le logement social, les bâtiments s'implantent isolément au sein d'un site paysager. La Société canadienne d'hypothèques (SCHL) et de logement devient propriétaire du site en 1947 et accorde dès lors la priorité aux vétérans dans la distribution des logements. Au cours des décennies qui suivent, un fort esprit communautaire se crée. En témoigne le phénomène d'appropriation de Benny Farm par les familles des vétérans.
En 1991, la SCHL annonce son intention de réaménager le site. Elle embauche alors la firme Gauthier Guité Daoust pour concevoir un plan d'ensemble. Sont prévus : la démolition de l'ensemble puis la cession des terrains libérés à des promoteurs privés et une densification importante du site (1200 logements prévus contre 384 logements à l'origine). Les vétérans vieillissants sont quant à eux relogés dans des bâtiments nouveaux construits sur une portion du site conservée par la SCHL.
De nombreux aspects du projet suscitent des débats : la forte densité introduite sur le site, l'importance de l'ensemble pour le patrimoine architectural moderne, la démolition de l'existant dans la perspective du développement durable, etc. Au sein de toutes ces préoccupations, c'est surtout la perte de la vocation sociale du site qui suscite le plus la controverse. La construction d'autant de logements privatifs menace l'équilibre de la communauté du quartier Notre-Dame de Grâce.
En partenariat avec l'Office d'éclectisme urbain fonctionnel (l'Oeuf), des organismes communautaires contestent par un contre-projet, où 100 % des constructions existantes sont conservées. En parallèle, le projet de la SCHL est finalement rejeté par la Ville de Montréal. Durant les années qui suivent (1992-2001), plusieurs nouveaux projets de redéveloppement succèderont à autant de nouveaux contre-projets - les premiers prévoyant grosso modo la conservation du tiers du cadre bâti existant et la démolition du reste, les seconds, à l'inverse, conservant tout. C'est dans ce climat de contestation que la firme Gauthier Guité Daoust réalise néanmoins la phase I, entre 1995 et 1997.
La Société immobilière du Canada (SIC) devient propriétaire du site de Benny Farm en 1999. Elle procède alors à la construction des phases II et III, selon un autre plan directeur, celui-ci proposé par la firme Saia Barbarese (aujourd'hui Saia Barbarese Topouzanov Architectes).
Après ces tentatives infructueuses de mettre en place un projet de plan directeur qui ferait consensus entre les membres de la communauté et le propriétaire, la SIC décide finalement d'agir en tant que maître d'oeuvre du projet et de définir elle-même un nouveau plan d'ensemble.
La démarche participative :
C'est dans cette optique qu'elle propose en 2002, une démarche participative pour l'élaboration du plan d'ensemble. L'objectif est de répondre le mieux possible aux attentes, besoins et préoccupations de la communauté. Pour élaborer cette démarche, la SIC a fait appel à une
organisation externe, le Centre d'intervention pour la revitalisation des quartiers (CIRQ), aujourd'hui connu sous le nom de Conversité.
Dans le cadre de cette démarche, un Groupe de travail, formé de 10 personnes fortement engagé au sein de Benny Farm ou au sein du quartier, agit à titre consultatif pour la SIC. Ses membres ont la responsabilité d'exprimer et de prendre en considération les préoccupations perçues au sein de la communauté. L'opinion publique est ainsi canalisée au sein de la nouvelle démarche.
Le premier mandat du groupe consiste en l'établissement d'un consensus sur des objectifs à atteindre pour le redéveloppement du site. Les conclusions de cette réflexion servent de base à l'élaboration de quatre avant-projets réalisés par quatre firmes d'architectes. À l'exception du consortium Braq - In Situ, les trois autres firmes ont déjà été impliquées à Benny Farm : Daoust Lestage - autrefois Gauthier Guité Daoust -, Saia Barbarese Topouzanov Architectes et l'Oeuf. Le second mandat du Groupe de travail est double : évaluer les avant-projets proposés à la lumière des commentaires du public et donner ensuite des recommandations à la SIC quant aux composantes à intégrer dans le plan d'ensemble.
Pour établir le plan d'ensemble, les firmes d'architectes ont assisté en tant qu'observatrices aux réunions du Groupe de travail qui ont mené à l'obtention d'un consensus sur les objectifs de redéveloppement du site. C'est sur la base de ce consensus que chaque firme a réalisé un avant-projet de plan d'ensemble qui ont servi à alimenter les débats au sein du Groupe de travail et au sein de la communauté. Ils ont ainsi constitué une base de réflexion à partir de laquelle le Groupe de travail a formulé des recommandations pour la conception d'un futur plan d'ensemble.
Suite aux recommandations du Groupe de travail, la SIC a finalement décidé, en sa qualité de maître d'ouvrage et de propriétaire du site, de retenir les services du consortium formé par les firmes Saia Barbarese Topouzanov Architectes et Claude Cormier architectes paysagistes Inc. pour la conception du plan d'ensemble.
La suite de la démarche participative : le développement durable
Suite à la démarche participative, l'avant-projet de Saïa Barbarese Topouzanov Architectes est modifié afin de s'adapter aux commentaires du public recueillis, aux recommandations du Groupe de travail et à celles de la Ville de Montréal. Le plan directeur en cours de réalisation n'est donc pas celui proposé lors de la démarche participative de 2002.
Par ailleurs, c'est dans le cadre de ce plan directeur révisé que la SIC a chargé l'OEUF de la réalisation de quatre projets de logements sociaux à construire au sein du site réaménagé. L'expertise architecturale de cette firme montréalaise en matière de développement durable a donc fortement marqué la réalisation du plan directeur de 2002. En plus de ces bâtiments durables où les constructions de 1947 sont entièrement rénovées, c'est un tout nouveau modèle de gestion communautaire écologiquement responsable qui a été inventé par l'Oeuf pour Benny Farm (projet Verdir l'infrastructure à Benny Farm).
La fondation Holcim pour la construction durable a d'ailleurs remis l'une de ses prestigieuses récompenses à l'Oeuf en 2006, reconnaissant d'abord l'implication de l'équipe dans le projet de redéveloppement du site de Benny Farm depuis 1992, mais surtout les avancées technologiques mises en place dans les projets de logements sociaux construits depuis 2002.
(Texte CCC) 2002 Montréal, QC
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Édifice à bureaux Mozart (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Montréal, QC
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![]() Réaménagement du Musée de la Gaspésie / Redesigning of the Gaspésie Museum DescriptionCe concours visait la rénovation et l'agrandissement du Musée de la Gaspésie. Le Musée de la Gaspésie est une institution à but non lucratif dont le mandat est de promouvoir l'identité culturelle gaspésienne et ce, en chapeautant les quatre entités distinctes que sont le musée, le centre d'archives, le prix du mérite gaspésien et le magazine Gaspésie. Le concours comportait donc deux volets soit, le réaménagement du musée actuel, un édifice de 1300 mètres carrés construit en 1976 par l'architecte Gaston Martin, ainsi que la construction d'un ajout de 984 mètres carrés.
Plusieurs enjeux tournant autour de l'accessibilité, de la visibilité, de la forme et de la flexibilité devaient guider les architectes dans leur travail de conception. Par le nouvel édifice, on comptait accroître l'accessibilité aux nouvelles technologies de la communication et aux nouveaux médias de l'information. De façon purement pragmatique, une solution sécuritaire devait être imaginée afin de permettre une plus grande accessibilité au musée pour les piétons et les automobilistes. De plus, on voulait augmenter la visibilité de l'institution au sein de la communauté et aux yeux des visiteurs de passage. Ainsi, on devait trouver un moyen d'affirmer la présence visuelle du musée depuis la route 132 et la ville. Quant à la forme proposée, elle devait bien entendu respecter les règles de base de l'organisation d'un bâtiment à vocation muséale tout en tenant compte du paysage naturel environnant. Finalement, le réaménagement devait permettre une plus grande flexibilité dans l'organisation spatiale afin de s'adapter à différentes expositions et de supporter d'éventuels changements dans le programme de l'institution.
(Texte CCC) 2002 Gaspé, QC
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City Crossing International Design (Archivage en cours) DescriptionN/A 2003 Winnipeg, MB
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Bayshore Lands Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1987 Vancouver, BC
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Les forges du Saint-Maurice (Archivage en cours) DescriptionN/A 1977 Trois-Rivières, QC
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![]() Centre civique de Chomedey / Chomedey Civic Centre DescriptionIMAGE DE LA CITÉ
Chomedey est une cité naissante, formée de la fusion récente des municipalités de l'Abord-à-Plouffe, St-Martin et Renaud. D'autres municipalités environnantes s'y grefferont éventuellement. Si par ailleurs, on envisage l'Île Jésus dans son ensemble, il est possible de penser, dans un avenir plus ou moins rapproché, à un grand complexe urbain naissant de la fusion des structures physiques et administratives individuelles. Ceci implique donc une évolution éventuelle des fonctions et des besoins.
LES ACTIVITÉS
Projetée dans l'avenir, la Cité de Chomedey ne peut être considérée comme une ville dortoir. Par sa situation en relation avec la Métropole, elle est appelée à connaitre une activité économique qui peut se réaliser dans l'industrie secondaire, manufacturière aussi bien que tertiaire ; les services. La Cité tend à devenir une sous-métropole pour la région.
L'étude du plan directeur de la Cité n'est présentement qu'à son stage préliminaire, et il est trop tôt pour situer définitivement le coeur de la Cité et en déterminer les cadres. C'est pourquoi, compte tenu des fins du concours, le site proposé sera fictif. Ce site ferait partie du coeur de la Cité et son entourage, actuellement libre, serait plus tard le lieu de grande activité.
LE PROGRAMME
1. Le Centre Civique
Ce centre groupe toutes les activités administratives, sociales et culturelles de la Cité. Il devient le noyau, le lieu de cohésion de tous les citoyens ; la foule s'y rassemble en diverses occasions : fêtes publiques, réunions politiques, etc. Il représente le lieu de la participation de chaque citoyen à la vie communautaire.
Dans cette perspective, le concurrent devra porter une grande attention à son aménagement d'ensemble. En plus de l'Hôtel de Ville, qui est l'objet principal du concours, le centre civique peut réunir les fonctions telles que :
a) les rassemblements : la place publique ;
b) la culture : bibliothèque, centre d'arts, musique, théâtre ;
c) les services gouvernementaux tels : postes, unités sanitaires, etc ;
d) les locaux pour la commission scolaire ;
e) le palais de justice
2. L'hôtel de Ville
La Cité étant croissance et sa structure administrative sujette à évolution, il serait nécessaire que l'Hôtel de Ville offre une certaine souplesse dans son aménagement, et présente des possibilités d'agrandissement dans l'une des trois dimensions.
Dans le présent concours, le concurrent établira lui-même un programme de l'édifice. L'Hôtel de Ville constitue le siège de l'administration municipale et représente pour les citoyens le symbole du bien commun dans la Cité.
LE PUBLIC
L'aménagement du plan doit tenir compte de l'accueil fait au public en prévoyant les espaces et locaux nécessaires. Les citoyens y viennent pour diverses raisons : paiement de taxes, consultation du maire et des échevins, obtention de permis, consultation de documents ou assistance aux délibérations du Conseil. Cependant, certains services sans intérêt immédiat pour le public peuvent en être isolés.
(Tiré du programme du concours) 1961 Chomedey, QC
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Prince George Cultural Center and Library Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1976 Prince George, BC
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York University Gateway competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1969 Toronto, ON
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Fairfax Center Design Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1982 Vancouver, BC
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Holt Renfrew Store Competition (Archivage en cours) DescriptionN/A 1969 Toronto, ON
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Nouveau confort d'Hydro-Québec. Une petite maison (Archivage en cours) DescriptionN/A 1997 Montréal, QC
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Downsview Park (Archivage en cours) DescriptionN/A 1999 Toronto, ON
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![]() Salle de spectacles de Dolbeau-Mistassini / Dolbeau-Mistassini Performance Hall |