RÉVÉLER QUÉBEC 2100
1) Retrouver nos racines et la porte d'entrée fluviale de Québec, fondamentale dans l'histoire de l'Amérique du Nord, pour mieux s'ouvrir au futur.
Comment imaginer une autre vision, liant passé et futur, réunissant géographiquement tous les espaces riverains du fleuve : Québec, le Petit Champlain, Lévis, l'île d'Orléans, Beauport jusqu'à Cap-Rouge. Redonner une place non pas de « paysage à contempler » au St-Laurent, mais bien un espace public aquatique à vivre et une porte d'entrée et sortie par le fleuve. On n'accède plus à Québec par des centres commerciaux mais par l'Histoire et son identité
2) Repenser l'acceptabilité des zones portuaires et industrielles à proximité, sources de pollutions aériennes, géologiques et hydrologiques, paradoxe entre préserver des industries énergivores mais pourvoyeuses d'emplois, et protéger la santé et la qualité des milieux de vie, des habitants de Limoilou autant que la biodiversité marine.
3) Être audacieux, voire courageux, dans la transformation obligatoire des modes de déplacement en voiture, représentant aujourd'hui 74% de l'empreinte des citoyens de Québec.
• Les transports sur l'eau avec une navette fluviale entre les rives, mais aussi taxis et bateaux légers de transport marchandises.
• La remise en route d'un tramway « prêt à rouler » sur les infrastructures existantes ferroviaires jusqu'aux Chutes Montmorency, se connectant ensuite au train de Charlevoix.
• Le déplacement et la transformation du boulevard urbain, prêt à se métamorphoser pour laisser place aux futurs modes de déplacement décarbonés.
4) Générer une densification urbaine désirable et renforcée autour des « microcentralités » [TOD], devenues lieux de rencontre et de services de proximité accessibles à pied, en surélevant et transformant les commerces et stationnements fragmentés.
5) Faire du quartier St-Grégoire, un Living Lab de l'accélération de la rénovation bas carbone globale réels « éco-quartiers » bas carbone, en partenariat avec les écoles d'architecture et génie civil, sciences comportementales pour les freins au changement et sciences économiques pour innover dans les montages financiers.
6) Décliner l'économie circulaire en transformant les infrastructures autoroutières plutôt que les déconstruire [carbone élevé]. De plus, le démantèlement du pont de l'île d'Orléans se transforme en nouveaux quais pour la navette fluviale, réutilisant ainsi un élément fort du paysage actuel.
7) Réunir les entités universitaires dans un « Hub Fleuve[s] et Climat » pour améliorer la recherche transversale sur l'évolution du niveau d'eau du St-Laurent et les conséquences urbaines, écologiques, sociétales et économiques. Le scénario de la montée du niveau liée à celui de l'océan ou le scénario de la baisse, liée à l'évaporation des Grands Lacs, demeure une inconnue au niveau de Québec, limite de l'estuaire.
8) Reconnecter et regénérer les écosystèmes vivants et les voir comme des alliers à protéger plutôt que comme une ressource récréotouristique. Protéger à la fois leur milieu de vie et améliorer les continuités pour qu'un parc comme le Domaine Maizerets, ne soit plus isolé. Anticiper l'augmentation estivale des températures et celle des séquences intenses de pluie, en travaillant la présence végétale dans cet esprit de « coévolution mutuelle » propre à l'approche régénérative.
(Tiré du texte du concurrent)
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