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Concurrent

David Christensen / Daniel Rabin / Sabrina Richard

Mention d'honneur

Repenser et redéfinir le logement social au centre-ville, concours étudiant / Rethinking and Redefining Social Housing in the City Centre, student competition

Planche de présentation

A

Planche de présentation

B

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C

Extrait de planche

A. Carte de croissance démpgraphique urbaine.

Extrait de planche

B. Schémas.

Extrait de planche

B. Schémas.

Extrait de planche

C. Perspective de l'expansion urbaine.

Extrait de planche

C. Coupe, extrait.

Extrait de planche

C. Perspective.

INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LE CONCURRENT

Équipe	David Christensen
	Daniel Rabin
	Sabrina Richard

Distinction	Mention d'honneur
Niveau de doc.	75%

Description

SITE: TORONTO

« Mind the Gap » : Combler la trame torontoise

Le vingt et unième siècle a été marqué par le retour à la ville. Les micro-industries et l'ère du numérique ont augmenté la mobilisation de la main d'oeuvre, mais ils sont retournés au coeur de la ville. La demande décroissante pour de grandes habitations, en partie due à la réduction de la famille nucléaire et le besoin grandissant en aménagements publics, divertissement et loisir a fait du coeur de la ville un lieu de vie attrayant. Une gentrification à grande échelle du logement abordable du 19e siècle a rendu celui-ci inaccessible pour un grand nombre de familles à faible revenu. Le logement social mis en place par le gouvernement a toujours donné des résultats mixtes, en posant l'architecture comme la solution d'un problème économique et social. Il faudrait reconfigurer de l'habitation dans la ville.

En tant que métropole du Canada, Toronto fait face à plusieurs des réalités de la nouvelle urbanité. Les diverses morphologies de types d'habitation et les différents niveaux de vie qu'elles permettent, rendent difficile l'élaboration d'une habitation publique d'excellence. Où et comment un gouvernement peut-il offrir une habitation qui aide à compenser les images négatives et désavantages associés à un statu socio-économique peu élevé? L'architecture est-elle une solution suffisante ou n'est-ce pas la ville qui devrait évoluer au niveau du design et de la planification afin d'arriver à des conditions de vie adéquates? Peut-être que, de façon plus controversée, la ville entière et tous ses habitants devraient réajuster leurs conditions de vie actuelles pour améliorer le logement social?

En réduisant les îlots en lots résidentiels, il est possible de récupérer environ 38% de chaque îlot en vue d'une réorganisation et d'une reconstruction éventuelle. Des espaces de service et les routes, il est possible d'extraire environ 25% d'espace à construire, adoptant ainsi une stratégie de restructuration urbaine, plutôt que de développer un site unique. Un îlot typique dans la trame torontoise est constitué de deux rangées parallèles de chaque côté de son périmètre. En injectant dans chaque îlot une troisième rangée d'habitations et en ouvrant les espaces intérieurs sur de vastes étendues d'espaces verts linéaires, nous parvenons à créer un îlot plus poreux et à réorganiser la ville en l'ajustant à une trame de plus petite échelle. Cette nouvelle trame pourrait recevoir presque 40% d'habitations de plus qu'aujourd'hui. Étant donné la gentrification croissante des quartiers du vieux Toronto, et l'augmentation rapide du loyer moyen, cette intervention permettra à la ville de maintenir le flux de nouveaux canadiens sans avoir à construire en hauteur. Traditionnellement, la construction en hauteur était la méthode employée dans la construction d'habitation à but non-lucratif, alors que la majorité des résidents de Toronto vivent dans des maisons détachées sujettes aux fluctuations du marché. Le modèle d'habitation expansif proposé provoquera la dispersion de l'habitat vertical dans la ville entière créant ainsi une densité plus équilibrée. Cette proposition suppose que c'est l'organisation urbaine du logement social qui a entraîné le manque de succès et l'image négative de ce dernier, et non le design architectural des unités d'habitation. D'innombrables typologies d'habitations publiques ont été construites à travers la deuxième moitié du siècle dernier par une lignée d'architectes de Le Corbusier à MVRDV qui ont expérimenté avec les dimensions et l'organisation de l'espace intérieur. Toutefois, aucun d'entre eux n'a su tirer le logement social à l'écart de l'image de lieu de concentration de la pauvreté et de ségrégation de la ville environnante. Ce projet stipule que la réintégration dans la ville est clé pour atténuer les stigmas et propose l'architecture de l'îlot plutôt que celle de l'unité d'habitation.

(Texte du concurrent)

(Traduction CRC)

Commentaires du jury

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