Musique Douce cherche à ralentir subtilement le mouvement humain pour encourager celui des non-humains; une réinvention de l'écosystème autour de la cohabitation.
Dans les interstices d'un centre-ville aussi dense qu'animé, la mise en contact avec la complexité du monde naturel demande d'y repositionner les relations humaines. Musique Douce devient l'interface de ces nouvelles relations. À la confluence des activités urbaines, en retrait des mouvements de masse, une mise en scène réfléchie y permet différentes découvertes.
Entre le boisé de ville, le marais fleuri et l'anse des festivals, l'usager est graduellement amené à faire de son moment de passage une expérience de contemplation et d'immersion. Si le mouvement reste intrinsèque à l'identité du site, l'invitation à l'arrêt complète progressivement le quotidien de ce voisinage. Un arrêt possible, par journée surchargée ou soirée enivrante, où l'on remarque la vie par-delà la ville.
Musique Douce enrichit les interactions. Bonifiant la nouvelle promenade piétonne de la rue Maisonneuve où les passants sont redirigés, la dualité de sa programmation offre des opportunités d'appropriations qui distinguent les usagers sans les prioriser.
Structurés par un réseau de bassins qui assure la gestion des eaux sur le site comme la vitalité d'un écosystème riche, trois univers distincts se rencontrent sur le terrain 066. S'il y a place aux débordements événementiels et techniques dans l'anse, l'amalgame de l'oeil des oiseaux, du marais et du boisé permet de profiter et de guetter l'évolution de ce milieu naturel distinctif.
À l'ouest, on traverse d'abord le boisé de ville, univers sobre composé d'une matrice d'arbres et d'arbrisseaux qui imite la forêt mature avec ses multiples strates de canopée. Ce boisé mixte permet une appréciation évolutive à travers les saisons et crée des percées visuelles vers la ville, vers le ciel.
Au coeur du site se trouve un milieu humide où le visiteur côtoie un marais fleuri qui met en scène un écosystème de terre et d'eau sillonné de fleurs à floraison successive. Ce lieu écologique structurant berce de sa comptine sourde les passants, au grand bonheur des oiseaux venus s'y abreuver. Le visiteur qui arpente ce milieu découvrira l'oeil des oiseaux, lieu de détente et d'interprétation où l'on poursuit la découverte et la contemplation.
Tout à l'est, à la rencontre de la Place des Festivals et de la Promenade des Artistes s'implante l'anse des festivals. Imaginé comme lieu d'effervescence du site, cet espace intègre des dispositifs architecturaux de rafraichissement et d'ombrage propices à la pause. Parsemé de zones plantées, on y contemple tous les spectacles, ceux de la ville et de la nature.
Musique Douce recompose le rythme de la ville grâce à celui de la nature; le calme des uns permet la vitalité des autres. À travers cette nouvelle cohabitation, tant l'écosystème du Quartier des Spectacles que son imaginaire se transforme.
(Tiré du texte du concurrent)
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- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Plan d'implantation
- Plan
- Coupe
- Axonométrie
- Axonométrie
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Image de référence
